«C'est un sujet assez tabou, qui est mal perçu. Je veux parler d'une relation que j'ai eue avec quelqu'un qui était en couple depuis de longues années.» Lucile, 39 ans, a été la maîtresse d'un homme –complice d'une infidélité qu'elle avait toujours estimée «déloyale et sans intérêt», jusqu'à ce qu'elle réalise que «ce n'est pas la pire des choses.»
Tous les quinze jours dans C’est compliqué, vous nous racontez vos histoires dans toute leur complexité. Une chroniqueuse vous répond et vous aide à y voir plus clair. Cette chroniqueuse, c’est Lucile Bellan. Elle est journaliste: ni psy, ni médecin, ni gourou. Elle avait simplement envie de parler avec vous dans ce courrier du cœur moderne.
Si vous voulez vous adresser à Lucile, vous pouvez enregistrer un message sur votre téléphone et nous l'envoyer par mail à cestcomplique@slate.fr, ou nous envoyer une note vocale par WhatsApp au 07 61 76 74 01.
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Musique: «Neither sweat nor tears (Saeptem CCCut)», Dan Bodan
J'aime plus ma belle-mère que ma propre mère et ça me pose un problème
«Avec ma mère, ça a toujours été très conflictuel. Étant aujourd'hui une mère, je ne souhaite pas éduquer ma fille comme ça. Mon conjoint a été éduqué d'une toute autre façon par ses parents, une façon très bienveillante. J'ai rencontré sa mère, j'ai vraiment vu quelqu'un d'exceptionnel, surtout avec ses enfants, quelqu'un d'aimant.» Alexandra, 32 ans, est destabilisée d'avoir une meilleure relation avec sa belle-mère qu'avec sa mère. «Je ne sais pas trop comment gérer ça», confie-t-elle. A-t-on le droit d'aimer plus une étrangère que sa propre mère?
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Nos amis doivent-ils nous dire les vérités qui fâchent?
«Un différend avec une amie très proche.» Face aux critiques sur son travail, face aux reproches qui lui sont fait de manquer de confiance en elle, Claire se sent blessée… au point de se demander si elle n'est pas engagée dans une amitié toxique. Les ami·es peuvent-ils tout nous dire?
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J'ai 28 ans, je n'ai plus envie de vivre... du moins pas comme ça
Lana a 28 ans. Elle témoigne de son mal-être, qui dure depuis plusieurs années. En détresse au travail comme auprès de sa famille, convaincue que le monde lui en veut, elle a besoin d'aide pour sortir de ce qu'elle appelle un «marasme» et qui provoque chez elle des idées noires.
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Si comme Lana vous avez besoin d'écoute, vous pouvez contacter:
SOS Amitié, service d’écoute destiné à accueillir la parole de celles et ceux qui, à un moment de leur vie, traversent une période difficile. Permanence d’écoute téléphonique 24h/24, 7j/7. Permanence d’écoute par tchat tous les soirs de 19h à 23h ou par mail (réponse sous 48h maximum). Tél.: 01 42 96 26 26 (Ile-de-France). Retrouvez les numéros régionaux d’appel sur le site de l’association.
Suicide Écoute, écoute des personnes confrontées au suicide. Permanence d’écoute téléphonique 24h/24, 7j/7. Tél.: 01 45 39 40 00. Site Internet: www.suicide-ecoute.fr.
Plus d'informations sur ce site.
Musique: «Neither sweat nor tears (Saeptem CCCut)», Dan Bodan
Trompée deux fois par le père de mon enfant, je n'arrive plus à faire confiance
«Je veux pas qu'il me parle d'amour. J'ai l'impression que c'est faux.» Nat, 32 ans, ne se sent plus aimée. Trompée une première fois par son conjoint, elle l'avait quitté… avant de se remettre en couple avec lui, trois ans plus tard. Ensemble, ils ont alors eu un enfant et acheté une maison. Quelques mois après, elle a appris qu'il était à nouveau infidèle. «Suite à cette seconde tromperie, je ne lui fais plus confiance. Je me suis renfermée sur moi-même.»
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