Les inégalités d’accès à l’eau impactent fortement la sécurité alimentaire et les conditions de vie des personnes les plus défavorisées. À travers le monde, deux milliards de personnes manquent d’un accès à un service d’eau potable et près d’une personne sur deux ne dispose pas d’un assainissement adapté selon l'OMS. Les dérèglements climatiques, de plus en plus fréquents, affectent l’accessibilité des ressources en eau. De longues périodes de sécheresse ou de fortes précipitations deviennent des sources d’inquiétudes et d’incertitudes. Elles engendrent des pénuries ou de fortes inondations, dont l’eau qui ne s’infiltre pas dans les sols, assèchent les nappes phréatiques. Quelles politiques mettre en place pour un accès universel, alors que la ressource en eau commence à manquer ? Comment gérer durablement l’eau et garantir une meilleure qualité ? Et comment s’inspirer de la nature pour une utilisation circulaire ?  Avec :  - Julien Eyrard, responsable Eau et Assainissement d’Action contre la faim, une ONG membre de la coalition eau - Jean-Edouard Martin, responsable adjoint de la Division Eau et Assainissement pour l’Agence Française de Développement. Un Q/R de Gwendolina Duval, notre correspondante au Mexique. Dans la capitale, Mexico, l’accès à l’eau n’est pas évident. La ville, sujette aux sécheresses chroniques, paye plus de 500 ans de mauvaise gestion de ses ressources en eau dans la vallée.    Programmation musicale :  ► Passarinho - Joao Selva ► Give Thanks & Praises - Keziah Jones & Philippe Cohen Solal.

Chez les enseignants, chacun sa technique pour sensibiliser les jeunes aux enjeux du réchauffement climatique et à la destruction de l’environnement, notamment les forêts qui sont de véritables puits de carbone. Certains choisissent de l’aborder en classe, avec des approches théoriques. D’autres, comme François Bernard, professeur de Technologie à La Rochelle, choisissent d’emmener directement leurs élèves sur le terrain, au plus près des conséquences de ce dérèglement. Mais comment éduquer les élèves de la génération « Greta » aux enjeux environnementaux, sans les angoisser ? Comment les pousser à agir ? Et comment former les enseignants à cet enjeu planétaire ?   Avec :  - François Bernard, professeur de Technologie à La Rochelle, co-auteur de « Demain, c’est nous : plaidoyer pour l’éducation au changement climatique », aux éditions du Faubourg - Heïdi Sevestre, docteure en Glaciologie, co-auteure de « Demain, c’est nous : plaidoyer pour l’éducation au changement climatique », aux éditions du Faubourg - Simon Klein, médiateur scientifique à l’Office for Climate Education (OCE)  (Sur ce site, sont disponibles des documents prêts à utiliser par les enseignants ou formateurs).   Programmation musicale :  ► Culture - BOJ, Enny ► Bossi Labome - King Ayisoba

Après l’intégration du skateboard au programme officiel des Jeux Olympiques de Tokyo 2020, c’est au tour d’un nouveau sport urbain, le breakdance de faire son entrée aux JO de Paris 2024. Décrits comme plus populaires et spectaculaires, le breakdance et le skateboard ont pour mission de toucher un public plus jeune. Fidèles à leurs origines, ces disciplines se dérouleront dans un stade aménagé en pleine rue, place de la Concorde. Une mise en scène qui doit mettre à l’honneur des sports encore méconnus du grand public. Comment ces sports urbains ont-ils réussi à gagner le cœur du Comité Olympique ? Ce coup de projecteur peut-il déclencher des passions pour faire « bouger » la jeune génération ?   Avec :  - Charly Machemehl, maître de conférence en Histoire à l’UFR STAPS de l'Université de Rouen et enseignant chercheur au CETAPS. - Abdel Mustapha, coordinateur national de breaking, aide coach au sein de la fédération française de danse. Un focus de Loubna Anaki, notre correspondante, à New-York où la discipline du breakdance est née. Elle revient sur l’origine de cette danse et les enjeux de sa sélection aux JO de Paris.  Un focus de Nicolas Rocca, notre correspond à Séoul. En Corée du Sud, l'influence des États-Unis a fait émerger la pratique du skateboard qui prend de l’ampleur dans tout le pays. La pratique se professionnalise et le pays essaye de constituer une équipe pour les futurs JO.    Et un reportage d’Ines Edel-Garcia à Toulouse. Notre reporter a suivi un entraînement de Brigade Fantôme, un groupe de danse hip-hop toulousain fondé en 2014 par François Gustave, alias Ghost. Retrouvez aussi Brigade Fantôme ici :  ► La page instagram ► La page facebook  Programmation musicale :  ► Fais les bouger – Taïro et Amadou et Mariam ► Kuku Kee Me - Black Thought et Femi Kuti ► Beat it - Mickael Jackson

Dans une société où il est difficile d’accepter qu’une femme puisse être criminelle, leur enfermement finit par déclencher l’explosion de la cellule familiale. En France, seulement 3% des 80 000 détenus sont des femmes. Elles sont majoritairement incarcérées pour des crimes intrafamiliaux. En prison, elles se retrouvent alors abandonnées par leurs proches et leurs familles, contrairement aux hommes incarcérés. Sans visite, leur détention vire à l’isolement extrême, entre contrainte physique et défi psychologique. Elles sont tout aussi délaissées par les pouvoirs publics car considérées comme une minorité dans la minorité. L’État n’engage que très peu de moyens pour leur réinsertion au profit de celui déployé pour les hommes. Pourtant, elles représentent seulement 28% des récidives contre 46% pour les hommes. Alors pourquoi l’État se désintéresse des femmes en prison ? Comment appréhender la vie extérieure quand l’incarcération n’a bénéficié d’aucun suivi ? Et comment favoriser une meilleure réinsertion dans la société quand personne ne vous attend ?  Avec :  - Elvire Emptaz, journaliste et auteure de «Je suis dehors, quelle vie pour les femmes après la prison ?», aux éditions JC Lattès. - Julienne Bikim, présidente de l’association Mahola Cameroun qui propose des formations aux détenues pour favoriser une meilleure réinsertion professionnelle post-carcérale.    Dieynaba N’Diom, 31 ans, est militante féministe mauritanienne, sociologue et femme politique. Active dans deux associations de femmes, elle est également membre du réseau des jeunes féministes de l’Afrique de l’Ouest francophone. Engagée en politique, elle dirige la Fédération de Nouakchott du FPC (Force Progressiste pour le Changement), le parti d’opposition. Dieynaba partage son parcours et son engagement au micro de notre reporter Raphaëlle Constant.    Programmation musicale :  ► No Merci - Little Simz

En France, 7 millions de personnes sont issues d’un autre pays, selon une étude de l’INSEE de 2022. Cette population immigrée vient à 47% de pays d’Afrique et 33% d’autres pays européens. Les migrants constituent la plus forte proportion de chômeurs dans la population active. Discrimination, problème de reconnaissance des diplômes, barrière de la langue sont autant de freins à l’embauche pour les immigrés en France. Alors, quels compétences et atouts mettre en avant pour favoriser leur insertion professionnelle ? Et comment développer et faire jouer le réseau communautaire pour plus de solidarité entre migrants ?   Avec :  - Léa Balage El Mariky, directrice de la Coordination France de SINGA, une association qui favorise les relations entre les immigrés et les personnes locales pour une meilleure insertion professionnelle - Augustin Rogy, conseiller emploi au sein de la Délégation interministérielle à l'accueil et à l'intégration des réfugiés - Walid Gebre, informaticien et migrant érythréen qui a bénéficié du programme SINGA. Et un reportage de Charlie Dupiot : Difficile d'imaginer qu'ici on fait pousser des fleurs... Nous sommes en plein hiver, sur l'île Saint-Denis, au nord de Paris, sur une parcelle de 3,6 hectares appelée «L'îl'Ô» et tenue par l'association Halage. Ici, certains salariés spécialisés en horticulture font pousser des fleurs pour notamment les faire sécher et assembler des bouquets. Et d'autres se consacrent aux espaces verts... Ces salariés, dont certains sont en insertion, apprennent à s'occuper des jardins publics des villes voisines, ou bien ils travaillent sur la parcelle même de l'association. Ici, pas de politique spécifique pour embaucher des personnes récemment arrivées en France, mais de fait, elles constituent près de deux tiers de l'équipe. Notre reporter Charlie Dupiot s'est rendue sur «L'îl'Ô» où aujourd'hui on s'occupe du compost, ces « déchets verts » utilisés comme engrais. Programmation musicale :  ► Kwame - Khaligrah Jones & Harmonize