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Chaque jour sur RFI, vivez la mutation de l'économie africaine. Chefs d'entreprises, décideurs, africains de tous bords et de toute condition témoignent dans Af... Mehr
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  • Au Gitex Africa, des start-up pour aider les agriculteurs africains
    Aléas climatiques, formation des professionnels de l’agriculture ou mécanisation, l’agritech ou agrotechnologie développe de nouveaux outils pour apporter des solutions aux problématiques que connaît le secteur en Afrique. Coup de projecteur sur trois start-up africaines spécialisées en agrotechnologie, toutes présentes au Gitex Africa, le plus grand salon technologique du continent, qui se tenait à Marrakech la semaine dernière. Francis Dossou Sognon dirige Agrosphère. Avec son expertise agronomique et digitale, la start-up accompagne des coopératives et des petits agriculteurs sur le terrain, en Côte d'Ivoire, au Togo et au Bénin : « Il y a des industriels qui ont besoin de matières premières. Soja, cacao, café, manioc, peu importe. On peut prendre ce besoin-là et on peut trouver des coopératives qui sont capables de répondre à ces besoins. Et ensuite, on va repérer ces coopératives, les former sur les bonnes pratiques, pour que le produit réponde à la fin aux attentes des industriels ou du marché. L'objectif, c'est qu'à terme, la coopérative devienne autonome ».Mounir Jamai est à la tête du projet Daki Farm, qui propose aux petits et moyens agriculteurs deux applications : l’une permet de suivre des formations agricoles digitalisées en langue locale, l’autre d’irriguer des cultures en fonction des besoins des plantes, et ainsi préserver les ressources en eau : « Tous les matins, l'agriculteur va recevoir une notification qui lui explique comment irriguer ses cultures, combien de temps par jour, et s'il doit fertiliser des cultures. On a vraiment un agriculteur digitalisé dans le téléphone portable. Je vous propose l'exemple de ceux qui ont des exploitations d'oliviers. Avec l'avénement des panneaux solaires, ils vont ouvrir la vanne le matin et vont la couper le soir alors que l'olivier a besoin de périodes de sécheresse pour développer son système racinaire pour ne pas faire que des feuilles et faire un peu de fruits. Et le système va permettre d'irriguer en fonction de leurs besoins et en même temps de faire des économies. »► À lire aussi : L'agrotech africaine, une opportunité pour l'agriculture du continentL'autosuffisance en ligne de mireLes entrepreneurs en agrotechnologie ont un autre défi à relever, celui de la mécanisation. En Europe, en moyenne, il y a 200 tracteurs par 100 km2, en Afrique, il n’y en a que 9. C’est pour palier ce manque que Hello Tracter est fondé en 2014. La start-up met en lien de petits exploitants agricoles avec des propriétaires de tracteurs pour améliorer les rendements agricoles. Joorst Muller est responsable de projet pour Hello Tractor : « Nous voulons améliorer la vie des agriculteurs grâce à la meilleure plateforme agricole possible. Plus de la moitié des 650 000 agriculteurs avec lesquels nous travaillons ont eu accès à la mécanisation pour la première fois via Hello Tractor, car c’est avantageux financièrement, fiable et sûr. Cela les aide à se développer, à produire plus et à assurer une sécurité alimentaire à leur famille et leur communauté. »L’agriculture représente une des principales sources de revenus dans la plupart des pays du continent. Selon les participants du Gitex, intégrer les solutions proposées par l’agritech pourrait être la porte d’entrée vers l’autosuffisance alimentaire en Afrique dans les années à venir.► À lire aussi : Des champignons microscopiques pour lutter contre la sécheresse
    6.6.2023
  • En Afrique de l'Ouest, la filière engrais peut créer de l'emploi, surtout pour les jeunes
    En Afrique de l'Ouest, le cap est donné. 17 pays de la région ont uni leurs voix et leurs forces, le 31 mai dernier, en adoptant la Déclaration de Lomé sur les engrais et la santé des sols. Pour y parvenir, ils envisagent de tripler leur consommation d'engrais. À terme, le développement de cette filière pourrait créer de nombreux emplois directs et indirects en dans la région, notamment pour les jeunes. Le renforcement de la filière engrais aura d'abord des retombées sur le secteur agricole, principal pourvoyeur d'emploi dans la région, comme le rappelle Ousmane Diagana, le vice-président de la Banque mondiale pour l'Afrique de l'Ouest et du Centre :« L'agriculture, comme vous le savez, c'est le secteur par essence qui créé beaucoup d'emplois, qui génère beaucoup de revenus et il est clair qu'un des enjeux par rapport au développement que nous soutenons ici, c'est la création d'emplois. En Afrique, chaque année, c'est près de 300 millions de personnes qui rentrent sur le marché du travail. Je pense que si on dit que c'est le secteur privé qui doit être créateur d'emplois en Afrique, c'est le secteur privé agricole. »En Afrique de l'Ouest, le secteur agricole emploie à lui seul près de la moitié de la main d'œuvre de la région. « Si les États parviennent à doubler leur productivité agricole d'ici à 2035, il pourrait être encore plus attractif », estime Alain Sy Traoré, le directeur de l'Agriculture et du Développement rural à la Commission de la Cédéao.« N'oublions pas que nous avons quand même une population extrêmement jeune. Beaucoup de statistiques nous donnent des proportions de 60 à 70% de notre population qui a moins de 35 ans. C'est la force active et donc disponible. Si elle trouve un intérêt à produire et à gagner de la productivité : 5 tonnes à l'hectare de maïs au lieu d’1,5 tonne ; 3 ou 4 tonnes de coton au lieu de 1,5 tonnes ; 10 tonnes à l'hectare de riz au lieu de 2-3 tonnes. Je pense que cela va créer de l'emploi, mais aussi stimuler l'attractivité du secteur », ajoute Alain Sy Traoré.Transformer le secteur agricoleLe renforcement de la filière engrais va ainsi favoriser l'emploi dans le secteur agricole, mais aussi industriel, poursuit le représentant de la Cédéao.« Qui dit augmentation de la productivité agricole, dit création de revenus dans les milieux ruraux, dit organisation également du développement de ces filières-là, en termes d'industrialisation. Et quand on va investir sur des unités industrielles de transformation du phosphate, on crée de l'emploi. Bref, tout est bénéfique pour nous. »Pour développer le commerce intra-régional d'engrais, les dirigeants ouest-africains s'engagent à accélérer l'investissement dans les infrastructures portuaires, de stockage et de transport. Trois domaines dans lesquels les perspectives d'emploi devraient là aussi se développer.► À lire aussi : Togo: 17 pays d'Afrique adoptent une déclaration sur les engrais pour transformer leur agriculture
    5.6.2023
  • RDC: un mois après les inondations de Kalehe, la crise économique s’installe dans la durée
    Un mois après les pluies torrentielles qui se sont abattues en République démocratique du Congo, les villages de Bushushu et Nyamukubi restent coupés du monde, ou presque. Seul accès : le lac Kivu. En plus du traumatisme vécu, une crise économique s’installe pour les milliers de rescapés dont la relocalisation se confirme chaque jour un peu plus. Sur place, les milliers de rescapés de Bushushu et Nyamukubi sont privés de leurs principales activités rémunératrices : l’agriculture - plus de 3000 hectares sont impraticables - et la pêche interdite en raison de la pollution liée aux éboulements, charriant les corps de plus de 5 000 disparus et des têtes de bétail. La route RN 2 entre Goma et Bukavu étant encore coupée au niveau du pont Makele, l’approvisionnement et l’assistance se font par le lac. Seul accès pour désenclaver le territoire de Kalehe.Archimède Karhebwa en est l’administrateur adjoint : « Pour la pêche, leurs biens, leurs effets, ils ont été emportés. Pour ceux qui vivaient de l’agriculture, comprenez que les champs ont été impactés. Pour ceux qui vivaient de l’élevage, dans les décombres, on a même ramassé des têtes de bétail. Tout a été emporté. Actuellement ils vivent d’un côté soit des dons du gouvernement soit de l’assistance des humanitaires. »Et les opérations économiques ne sont pas près de reprendre à Kalehe, autrefois réputé pour son marché régional, lui aussi enseveli le 4 mai dernier. Un jeudi noir, car c’était en plus jour de marché. Aujourd’hui encore et pour les mois qui viennent, le PAM, le Programme alimentaire mondial, va continuer via ses partenaires à distribuer des sacs alimentaires pour la survie de milliers de rescapés.Francis Béré est le patron du PAM à Bukavu : « Le PAM a commencé une assistance pour une période de quatre mois. Une assistance pour 50 000 personnes affectées. Pour ces quatre mois, c’est environ 780 tonnes qui seront distribuées mensuellement et le panier alimentaire est composé de céréales, de légumineuses, d’huile et de sel. »► À lire aussi : Inondations dans l’est de la RDC: la nourriture commence à manquer à KaleheAutre conséquence de cette catastrophe : l’accès aux terres, condamné pour longtemps. Le comité de crise étudie donc plusieurs pistes de relocalisation. Les sinistrés, hébergés dans des maisons d’accueil, vont devoir être réinstallés à plusieurs kilomètres de là. Charles Kalemaza est le directeur des opérations humanitaires au Sud-Kivu pour Caritas : « La relocalisation serait l’idéal, car sur les villages où ils ont perdu leurs abris, ils ne pourront pas y revenir. Il y a des plantations où ces gens-là souhaiteraient aller et si le gouvernement réussit à les acquérir pour les installer définitivement. »Les plantations souhaitées par les sinistrés sont celles de Ihusi et de Kabira - à cinq kilomètres de Bushushu - détenues par le groupe Taverne dirigé par Bahati Lukwebo Modeste, également président du Sénat.   Mais pour l’heure, un seul site a été proposé : l’ancien aérodrome de Lwako dans le village de Tshibanda avec ses maisons types financées par la fondation de la première dame, mais seules 300 personnes pourraient y vivre. Un site jugé peu pratique, car loin des champs et très loin des besoins des milliers de sinistrés de Kalehe.► À lire aussi : Inondations en RDC: le Premier ministre promet plus de soutien en visite au Sud-Kivu
    4.6.2023
  • Le financement des infrastructures d'énergies vertes sur le continent africain
    Développer les énergies durables sur le continent. Voici un objectif majeur de l’ONU et de nombreuses institutions de développement. Cependant, accélérer les investissements dans ce domaine n’est pas si évident. Confiance dans les entreprises, viabilité des projets, retour sur investissement. Les interrogations sont encore multiples. Mais des projets ouvrent la voie dans le domaine et tendent à rassurer. En 2016, l’entreprise Africa REN inaugure avec les autorités sénégalaises la première centrale solaire de taille industrielle en Afrique de l’Ouest. « Pour les bailleurs de fonds, cela posait un certain nombre de questions, comme tout projet un peu nouveau », se souvient Gilles Parmentier, fondateur et président d’Africa REN. « Ce sont des contrats qui sont un peu longs, ce sont des contrats sur 25 ans, avec des prêts sur des durées longues, de 17-18 ans. Et donc, évidemment, tout le monde est très attentif et très soucieux au montage de ces projets-là. »Sept ans plus tard, Africa REN boucle sa première phase d’investissement. Elle lance un deuxième train dans lequel les investisseurs locaux augmentent leur participation. « La Caisse des Dépôts du Sénégal était à 30 % dans notre véhicule d’investissement et là, il monte à 40 % », rappelle Gilles Parmentier. « Ce qui est un bon signal à la fois de la confiance du Sénégal dans ce type de projet et également le fait que ce sont des projets qui peuvent être perçus comme des actifs financiers intéressants pour des investisseurs institutionnels. Donc, on voit de plus en plus d’acteurs se retourner vers ce type de projet, parce que ça marche, parce que les États et les sociétés d’électricité payent l’électricité qu’on leur vend et que ça fait un cadre d’investissement qui est intéressant et qui est rentable. »Moins d’un quart des institutions financières ont défini une trajectoire de décarbonation de ses activitésCependant, les réticences persistent. Un baromètre réalisé par le cabinet Deloitte et l’Africa Financial Industry Summit, souligne que l’industrie financière peine encore à jouer un rôle moteur dans la transition énergétique. Moins d’un quart des institutions financières ont défini une trajectoire de décarbonation de ses activités, souligne Aristide Ouattara. Il est associé en charge de l’industrie financière pour Deloitte Afrique francophone.« Il faut que cette situation change parce que pour pouvoir accompagner les clients, les partenaires, ces institutions financières elles-mêmes doivent être exemplaires et doivent intégrer une culture de la transition énergétique au sein de leur population », explique-t-il. « C’est grâce à cela qu’elles vont avoir des collaborateurs qui sont sensibilisés, qui sont capables de comprendre les besoins des clients et des partenaires. L’industrie financière sera beaucoup plus efficace si elle-même, elle se transforme en s’équipant en interne de compétences pour être capable de comprendre les instruments financiers qui permettent de financer la transition énergétique et aussi comprendre le langage de tout cet écosystème qui parle de la transition énergétique. »Un intérêt du secteur qui se concentre aujourd’hui prioritairement sur le solaire.
    1.6.2023
  • RDC: l’émergence de l’entrepreneuriat agricole des jeunes, un vrai défi
    En RDC, l'agrobusiness intéresse de plus en plus des jeunes. Les uns se lancent dans l’agriculture, d’autres dans la transformation. Mais tous se plaignent du manque d’accompagnement de l’État congolais. Et C’est justement pour cette raison que le forum AgriTour, Agriculture et Tourisme, a organisé le mois dernier à Lubumbashi sa 6e édition qui a regroupé une cinquantaine des jeunes entrepreneurs et des représentants du gouvernement. En plus des discussions, les jeunes entrepreneurs ont eu droit à un espace d’exposition de leurs produits.  De notre correspondante à Lubumbashi,Tendresse Ngoy produit à Lubumbashi de l’amidon, du gluten extrait du blé et du vin de corossol. Mais sa production est encore rudimentaire faute de financement. « On a un problème de matières premières, tout est importé et ça coûte très cher. Comme là, j’ai un vin de corossol et la bouteille coûte 10 dollars. 0n a du mal à trouver des emballages. On fait l’amalgame entre les emballages… On prend par exemple du yaourt, on met dans une bouteille d’huile, vous voyez ! »Pour sa part, David Kondo fait de l’élevage des poulets de chair à Lubumbashi. Il y a quelques mois, il importait la nourriture pour ses volailles et cela représentait 60 % de son coût de production. Désormais, il la fabrique lui-même. « Je me suis lancé dans la fabrication des aliments à partir des ingrédients locaux comme le son de maïs, la farine de fretins, la braise aussi. Nous avons une petite capacité de production. Par jour, nous produisons 800 kg », annonce-t-il.Le défi de l'accès à la terreCes entrepreneurs ont un autre défi à relever, celui de l’accès à la terre alors que la RDC compte plus de 800 millions d'hectares de terres arables. Cependant, certains hommes d’affaires accaparent ces terres sans les exploiter.« Vous trouverez une personne qui a 100 hectares, mais qui n’a même pas exploité 3 hectares », explique André Muliro, l’initiateur du forum AgriTour. « Nous, nous plaidons pour ça, nous voulons avoir accès à la terre, aux financements pour que nous puissions développer l’entrepreneuriat vert comme on le dit. »Des jeunes en quête d'accompagnement du gouvernementTous ces jeunes déplorent l’absence d’accompagnement du gouvernement pour réussir dans leur business. Pourtant, le ministère de l’Agriculture développe depuis 4 ans le projet d’entrepreneuriat des jeunes dans l’agriculture et l’agrobusiness, PEJAB, et cible 6 000 jeunes entrepreneurs. Richard Kialungila, coordinateur national du projet, revient sur les critères d’éligibilité.« Ils doivent déposer les candidatures, être sélectionnés, entrer dans un centre d’incubation pour des formations techniques, managériales et l’éducation financière », énumère Richard Kialungila. « Après cela, mettre en place un business plan bancable. Et ces business plans vont être transmis à la coordination du projet qui, à son tour, les transmettra aux banques commerciales partenaires pour un éventuel financement. »Pour l’heure, aucun jeune entrepreneur du secteur n’a encore bénéficié de financement. Le processus est en cours, indique le coordinateur du projet.
    31.5.2023

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