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  • En Guinée, un fonds de garantie pour faire respirer les PME
    La Guinée vient de se doter d’une nouvelle institution financière : le Fonds de garantie des prêts aux entreprises (FGPE). Cette nouvelle institution unique en son genre a pour mission de faciliter l’octroi de crédits bancaires aux Petites et moyennes entreprises par un mécanisme de partage des risques. Le FGPE bénéficie de l’appui technique et financier de la Banque mondiale. De notre correspondant à Conakry,C’est une institution qui a pour mission de booster l’offre de crédits grâce à la réduction des contraintes sur le financement des petites et moyennes entreprises. Abdoulaye Diallo, le directeur général de cette nouvelle institution mise en place par les autorités guinéennes, donne des explications.« Le fonds de garantie des prêts aux entreprises est un établissement financier spécialisé qui a pour objectif de faciliter le poids de crédit aux PME qui, comme vous le savez, même en temps normal, plus gravement en temps de crise, souffrent du rationnement de crédit ».Des bailleurs de fonds et non des moindres apportent leur appui à cette nouvelle institution. « Pour le moment, c'est la Banque mondiale et nous avons de bonnes perspectives avec d’autres bailleurs de fonds multilatéraux et bilatéraux qui montrent des intentions pour diversifier les possibilités du fonds, notamment sur les secteurs comme l’agriculture, l’entrepreneuriat féminin et le secteur des start-up », poursuit Abdoulaye Diallo.L’État engagé à mobiliser des fondsOutre la Banque mondiale, l’État guinéen s’engage lui aussi à mobiliser des fonds. C’est pourquoi les PME seront les premières bénéficiaires de ce fonds de garantie, selon la ministre de l’Industrie et du Commerce, Louopou Lamah.« La mission principale sera de booster les activités du secteur privé en général et surtout celles des petites et moyennes entreprises en particulier. C’est une étape importante qui pose les bases d’une relation de confiance entre les acteurs financiers et ceux du privé, chose indispensable au renforcement du climat des affaires dont les retombés auront un impact positif sur le quotidien des populations ».La mise en place de cette institution financière rassure les opérateurs économiques guinéens. « Nous avons accueilli avec satisfaction, avec beaucoup d’espoir la mise en place de ce fonds de garantie d’autant plus que nous témoignons la volonté, la détermination du colonel Mamadi Doumbouya et de son gouvernement pour avoir initié et instauré la mise en place du fonctionnement de ce fonds de garantie », souligne El-hadj Mamadou Balde, le président de la Chambre du commerce, de l’industrie et de l’artisanat de Guinée.Le Premier ministre guinéen, Bernard Goumou, parrain de la cérémonie, a invité la nouvelle direction de cette institution financière à vulgariser leurs activités dans tout le pays.
    28.9.2023
  • Face au manque d'eau, la permaculture gagne du terrain en Tunisie
    Depuis une dizaine d’années, la permaculture gagne du terrain chez les petits agriculteurs et néoagriculteurs qui tentent de créer des cultures moins dépendantes de l’eau et plus adaptées aux changements environnementaux tunisiens. L’objectif : garantir une autosuffisance alimentaire à leur échelle, mais aussi arriver à vivre de leur agriculture, un secteur qui représente 10% du PIB en Tunisie et est composé à 80% de petits agriculteurs en gestion familiale. De notre correspondante à Tunis,En arrivant vers la ferme d’Amine Ben Abdallah, agriculteur céréalier, à une soixantaine de kilomètres de Tunis, le contraste est saisissant : ses cultures sont déjà verdoyantes malgré un été caniculaire. En face, des champs de blé étalés le long des versants des collines sont complètement asséchés« Quand on a commencé à exploiter en 2007, c’était un champ de céréales, avec un sol mort, c’est-à-dire sans activité biologique et qui ne fonctionnait que si l’on mettait des tonnes d’engrais et de produits chimiques et petit à petit, comme vous voyez, on a commencé à retravailler, explique l’agriculteur. Et la première chose que l’on a faite, c’est des terrasses, des gros terrassements pour éviter le ravinement de l’eau, pour pouvoir retenir l’eau, la matière organique, et créer des micro-climats puis commencer à planter des arbres en ligne », détaille Amine Ben Abdallah.« En face c'est un désert ! »Ces techniques agro-écologiques et agro-forestières lui ont permis de continuer à assurer la production de céréales alors que cette année, le nord-ouest du pays a été gravement affecté par la sécheresse. La récolte céréalière a baissé de 66% à l’échelle nationale. « On continue maintenant à faire des céréales entre les rangées d’arbres, dans les terrasses. On voit déjà que l’herbe qui reste, elle est très importante, il y a beaucoup de matière organique alors que le champ d’en face, c’est un désert », constate l’agriculteur. Le champ d’en face, c'est celui de son voisin qui travaille en agriculture conventionnelle. « Chaque année, je vois sa terre avec l’eau qui, à chaque grosse pluie, part dans la rivière en bas, se ravine, s’érode et progressivement les rendements chutent », poursuit Amine Ben Abdallah.Au sud de Tunis, Slim Zarrouk, expérimente aussi une agriculture écoresponsable sur d’anciennes terres familiales, dans la ferme d’El Berima. « Ce n’était pas un choix, précise-t-il. J’ai eu un incendie, il y a huit ans de cela et puis à l’époque, je m’intéressais à la permaculture. Ce n’était qu’un verger de citronniers. Je me suis décidé à diversifier un peu et d’appliquer les principes de la permaculture. Et c’est comme ça que tout a commencé. Donc ici, on a toutes les strates. On a la canopée, avec ici un arbre forestier. »Un arbre sans fruits, mais qui sert à fixer l’azote du sol ou encore comme fourrage. Au pied de certaines cultures, des peaux de mouton, matière organique et paillage pour protéger le sol. Lui et Amine tentent de vivre des produits de leur ferme, en vendant directement au consommateur via l’Association tunisienne de permaculture qui forme les Tunisiens souhaitant se lancer dans ce type d’exploitation.À écouter aussiC’est quoi la permaculture ?
    27.9.2023
  • Congo-Brazzaville: faute de subventions, les journaux congolais ferment les uns après les autres
    La presse privée congolaise est dans la galère. Au moins une trentaine d’hebdomadaires ont mis la clé sous la porte ces dix dernières années, faute de moyens financiers et de subventions. Leurs promoteurs souhaitent voir la redevance audiovisuelle (RAV) être étendue à cette presse privée. À quelques pas de la place de la Grande Poste, en plein centre-ville de Brazzaville, Dany, 59 ans, tient un point de vente de journaux à ciel ouvert. Assis sur un siège en béton, il égrène le chapelet des hebdomadaires plus ou moins indépendants qui ont disparu des rayons de son kiosque ces dernières années : « Il y a beaucoup de journaux que je recevais et que je ne reçois plus. Par exemple : Le Souverain, Les Echos du Congo, Le Défi Africain, Le Baobab, L’Observateur, Le Choc, La Rue meurt, etc. Tous ces journaux ne viennent plus. C’est un manque à gagner pour moi », se plaint-il.L’Hebdomadaire Tam-Tam d’Afrique figure également parmi ces journaux qui ont fermé. Ils ont tous longtemps misé sur leurs menues recettes tirées de la vente ou de la publicité. Une politique à risque, selon le journaliste indépendant Arsène Séverin. « Malheureusement, le marché est très réduit pour eux. On ne peut pas prospérer dans ce cas », commente-t-il.Les anciens titres et les nouveaux tels, Polélé-Polélé, Sel Piment ou encore le Nouvel Horizon manquent cruellement de financements, analyse le professionnel Asie Dominique de Marseille. Il ajoute que leurs promoteurs n’ont pas pu mettre sur pied un capital conséquent pour faciliter leur fonctionnement. Un point de vue partagé par Arsène Séverin : « Le modèle économique qui a été bâti ici, très souvent, c’est que ce sont des hommes politiques qui mettent de l’argent dans les journaux, les radios et les télévisions. Et, quand ils décident de ne plus mettre de l’argent, le journal prend un coup et ferme. »Étendre la redevance pour sauver la presse privéeSuite à un plaidoyer mené au début des années 2000 par la société civile, les autorités ont instauré la redevance audiovisuelle (RAV) perçue au profit des organes de presse publics. Elle est prélevée à hauteur de 500 Francs CFA (0,76 centime d’euro) sur chaque facture d’électricité et reversée d’abord au Trésor public.Jean Clotaire Himbou, secrétaire général de l’Association des éditeurs de presse du Congo plaide désormais pour que la RAV soit étendue à la presse privée, mais sans grand espoir. « Cette RAV arrive effectivement au Trésor, mais elle rentre dans la masse commune. Et qui dit masse commune, personne ne sait qui met la main et qui ne met pas la main dedans », relève-t-il.Compte tenu du fait que les ayant-droits ne bénéficient pas régulièrement de la RAV, l’Association congolaise des droits des consommateurs a appelé récemment à l’abrogation de la loi instituant cette RAV.À lire aussiCongo-B.: dans une situation critique, la presse pousse la sonnette d'alarme
    26.9.2023
  • Guinée: la filière du poulet local menacée de disparaître [2/2]
    En Guinée, la filière du poulet local est asphyxiée par la concurrence étrangère. Les professionnels du secteur tirent la sonnette d’alarme et demandent aux autorités d’intervenir pour sauver leur industrie comme ce fut le cas, par exemple, au Sénégal ou encore au Cameroun où des mesures protectionnistes ont permis, par le passé, de protéger la production locale. La Guinée a tout intérêt à soutenir la filière, disent ses acteurs, c’est une question de souveraineté alimentaire. Une visite comme geste de soutien. Ce matin-là, Mamadou Baïlo Baldé s’est déplacé jusqu’à Coyah, ville située à la sortie de Conakry. Le président de l'Association nationale des accouveurs deGuinée (Anag), organisation qui réunit les producteurs de poussins du pays, est venu voir un confrère : « Aujourd’hui, je suis chez lui. Mais j’ai eu la chance de visiter d’autres exploitants aussi. Se retrouver dans cette situation, c’est dommage. »Mamadou arpente les couloirs d’une usine flambant neuve, à l’arrêt depuis quatre mois faute de commande : « Ce que l’on demande aujourd’hui, c’est d'être protégés. Il faut qu'on soit protégés pour pouvoir développer cette filière, on ne demande pas la lune ! On ne pourra pas développer la filière sans interdiction. »Délocaliser ?Interdiction d’importation des poussins et des poulets. Ce n’est pas une solution pérenne, rétorque-t-on au ministère de l’Agriculture qui affirme accompagner la filière. Il fait notamment de la sensibilisation pour convaincre les aviculteurs guinéens d’aller vers les couvoirs locaux. Ce n’est pas suffisant pour Mamadou qui était pourtant revenu en Guinée plein d’espoir, après avoir travaillé pendant plusieurs années en Belgique. « Nous avons démarré en 2019 et l'année suivante le Covid-19 est arrivé. Le monde entier était fermé. Ce sont ces couvoirs locaux qui ont produit les poussins et qui ont fourni les fermiers guinéens. »Depuis la fin du Covid, le secteur subit de plein fouet la concurrence étrangère. Mamadou Baïlo Baldé se sent abandonné par les autorités. Cette filière locale du poulet qui donnait à la Guinée davantage d’indépendance agricole risque de disparaître. « C'est dommage. Certains envisagent aujourd'hui de délocaliser, de partir ailleurs. Ils peuvent aller installer leurs machines au Mali, en Côte d’Ivoire ou au Sénégal. »Poulets importés… risques sanitairesAu laboratoire central vétérinaire de Conakry, Agnès Koidjovi prélève des échantillons sur une carcasse. Elle a consacré son mémoire de fin d’études à l’analyse des poulets importés. Ses conclusions sont sans appel : « Les poulets importés qui viennent d’Amérique du sud et d’Europe sont conservés longtemps. » Les produits sont acheminés par bateau. Des manquements sont souvent observés au niveau de la chaîne du froid. « Il faut promouvoir l’élevage guinéen. C'est mieux parce que quand c’est fait sur place, on peut se saisir des problèmes qui touchent la chaîne de production. »Produire localement offre un double avantage : Cela permet de contrôler la qualité des poulets, mais également d’assurer l’approvisionnement du marché guinéen.À lire ou à écouter aussiEn Guinée, la filière du poulet local menacée [1/2]
    25.9.2023
  • En Guinée, la filière du poulet local menacée [1/2]
    Salariés au chômage, usines à l’arrêt... En Guinée, c’est toute la filière du poulet local qui menace de disparaître. Minés par la concurrence étrangère, les producteurs sont aujourd’hui à l’agonie. Le pays risque de perdre plus de 5 000 emplois. De notre correspondant à Conakry, Au bout d’un petit chemin, au milieu des palmiers, une usine de poussins a éclos à la sortie de Coyah. C’était en 2021. « Ici, c’est le pédiluve, il faut d’abord y tremper ses chaussures, les désinfecter, avant de pouvoir entrer. » Le patron, Alhoussein Diallo, est à cheval sur les mesures d’hygiène. « Les deux dernières machines, on vient tout juste de les installer, car on pensait que la production allait reprendre. Ça, c'est ce qu’on appelle l’incubateur », indique-t-il.Quand Alhoussein Diallo fait visiter son usine, chacune de ses phrases résonne dans l’immense bâtiment vide. Il a des trémolos dans la voix. Plus aucun de ses employés n’a mis les pieds ici depuis quatre mois. « Le problème, ce sont les importations de poussins, les poussins importés coûtent un peu moins cher que les nôtres. »À lire aussiGuinée: plongée dans l'archipel chinois de la ville de ConakryDes investissements vainsMalgré son investissement de près d’un million d’euros, Alhoussein a dû fermer temporairement son entreprise. Il n’arrivait plus à payer les charges. « Nous avons mené plusieurs démarches au niveau de l’État, on a rencontré certains ministres »Mais jusqu’à présent, ça n’a rien donné, affirme-t-il. Le ministère de l’Agriculture dit suivre le dossier de près, assure que des mesures sont en préparation pour soutenir le secteur. « Si on n’arrive pas à interdire les poussins, on ne pourra pas produire localement », explique Alhoussein Diallo. Des poussins qui viennent de l’étranger et qui inondent le marché guinéen.Une émigration forcée pour survivre ? Dans la haute banlieue de Conakry, dans le quartier de Kissosso, Alhassane Keita nourrit ses poules tous les matins : « Au moins, quand je suis avec mes poules, le stress diminue un peu. » Voilà ce qui le relie encore à son métier. Vétérinaire, Alhassane travaillait autrefois à l’usine de Monsieur Diallo. Désormais, il est au chômage. Il se sent « très triste, parce que j’ai une famille nombreuse à nourrir. Je dois aussi prendre soin de ma femme qui est à l’hôpital. »Avec son salaire de 400 euros par mois, il faisait vivre les 11 membres de sa famille. Mais aujourd'hui, il explique être sans ressources : « Après de longues années d’études, alors que tu espères pouvoir enfin commencer ta vie professionnelle, d’un seul coup, par manque de production, par manque de soutien, tout s’arrête. Moi, j'ai étudié pour servir mon pays, pas pour aller servir ailleurs. » Alhassane refuse pour l’instant d’envisager l’émigration, mais pourra-t-il faire autrement si son métier vient à disparaître en Guinée ?À lire aussiGuinée: farine plus chère, baguette rétrécie, la guerre en Ukraine et ses conséquences [1/2]
    24.9.2023

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