«Les gens passent, le temps reste», le futur de la musique, c'est Glauque
À la frontière du rap, de la pop et de l'électro, le groupe Glauque, originaire de Namur en Belgique, fait sensation avec Les gens passent, le temps reste. Un premier album qui navigue entre un flow nerveux, des mélodies entêtantes et une rage de vivre affûtée entre chaque vers. Ils sont quatre. Louis, Lucas, Aadriejan et Baptiste, quatre garçons dans le vent de leur époque, entre mal et rage de vivre, comme dansant sur un tapis piano, pop ou électro surplombant l’abîme et avançant à la force du flow et à la force des mots. Tout est contraste, crépuscule dans le 1er album de ces quatre Belges entre chiens et loups, dont le nom – au premier abord peu engageant - s’inscrit en sept lettres vertes qui tirent vers le bleu ou vers le gris : Glauque.Douze textes à vif comme écrits au couteau, ce qui n’est pas un hasard, puisque le groupe a été formé à Namur, en Belgique, commune de tradition coutelière bien connue. Les gens passent, le temps reste est disponible chez Auguri.Deux membres du groupe, Louis et Aadriejan sont les invités de VMDN.Au menu de ce Café Gourmand Marjorie Bertin s’est rendue à l’Institut du Monde Arabe qui présente jusqu’au 17 mars 2024, une exposition inédite consacrée aux « Parfums d’Orient ». Un parcours olfactif dans les senteurs du monde arabe, civilisation de senteurs comme l’ambre gris, la myrrhe, la rose ou le jasmin. Clara Gabillet a rencontré la réalisatrice Claire Simon pour son film « Notre corps » qui a filmé la vie d’un service gynécologique d'un hôpital parisien entre scènes d'accouchements, de consultations et de diagnostics, avant de devenir de plus en plus personnel et de se retrouver elle-même devant la caméra. Sophie Torlotin est allée visiter l’exposition « Bollywood Superstars : histoire d’un cinéma indien », installée au musée du quai Branly jusqu’au 14 janvier 2024.