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Chronique des matières premières

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Céréales, minerais ou pétrole, les ressources naturelles sont au cœur de l’économie. Chaque jour, la chronique des matières premières décrypte les tendances de ... Mehr
Céréales, minerais ou pétrole, les ressources naturelles sont au cœur de l’économie. Chaque jour, la chronique des matières premières décrypte les tendances de ... Mehr

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  • Union européenne: la crainte d’une crise du secteur laitier
    Un ensemble de syndicats agricoles alertent Bruxelles sur une nouvelle crise du lait qui se profile en Europe. Si une telle situation se reproduit, elle aura aussi des conséquences sur l’Afrique, estiment-t-ils. Déclin de la demande en raison de l’inflation, augmentation des volumes, et par conséquence chute des cours, le secteur laitier connaît des difficultés depuis plusieurs mois. La Chine, débouché important pour les produits laitiers européens, connaît aussi la surproduction, ce qui limite ses importations. Résultat : le prix moyen du lait de vache dans l’Union européenne ne cesse de baisser. Il se situe autour de 467 euros la tonne en mai, soit une chute de 20 % par rapport au pic du mois de décembre.Des syndicats agricoles européens tels que « european milk board » préviennent qu’une crise de surproduction n’est pas loin. Si elle n’est pas évitée, alors le nombre de disparitions des fermes atteindra des records, alertent-ils. Une situation qui découragerait également les jeunes agriculteurs à s’installer. « Certains pays africains pourraient aussi être affectés. Les excédents de l’Union européenne risquent d’être exportés en forme de poudre de lait à des prix très bas vers certains pays africains, surtout vers l’Afrique de l’Ouest. Cela menacerait la production locale d'une filière peu structurée et très fragile », estime Pierre Maison, du ECVC, une confédération de syndicats de paysans européens. Face à une démographie vigoureuse, le continent africain est en effet particulièrement dépendant des importations de produits laitiers.Les syndicats agricoles appellent donc Bruxelles à surveiller de très près la situation du marché et à déclencher le mécanisme de réduction volontaire des volumes en cas de besoin, sans attendre que la crise s’installe. Ce mécanisme permet d’indemniser les producteurs laitiers pour les volumes non produits. C’est une manière de soulager le marché afin d’augmenter les prix.
    8.6.2023
  • Un riz vietnamien plus rare, de meilleure qualité mais plus cher d'ici 2030?
    Diversifier sa production et se concentrer sur du riz de qualité, c'est l'objectif que s'est fixé le Vietnam. Le troisième exportateur mondial de riz voudrait réduire de 44% ses exportations d'ici 2030. S'il va au bout de sa stratégie, le Vietnam n'exportera plus que 4 millions de tonnes d'ici 2030 contre plus de 7 millions l'année dernière. Mais perdra aussi 800 millions de dollars de recettes d'exportation, selon une note gouvernementale consultée par l'agence Reuters.À contre-courant de ce que fait la Thaïlande, Hanoï veut promouvoir, comme il le fait déjà, la culture et l'exportation de riz parfumé de haute qualité. Des grains blancs qui se vendront plus cher, ce qui permettra d'atténuer la perte des recettes entrainées par la réduction des surfaces rizicoles. En parallèle, le pays accompagnerait une diversification des cultures qui a déjà commencé pour répondre au changement climatique. Les remontées d'eau saline dans le delta du Mékong sont favorables à la culture de la crevette. L'exploitation fruitière et les cultures céréalières moins consommatrices en eau commencent aussi à séduire des riziculteurs.Une stratégie pour moins dépendre des PhilippinesSi le Vietnam veut miser sur du riz de haute qualité, c'est aussi et peut-être surtout pour conquérir de nouveaux marchés et moins dépendre de son principal débouché, les Philippines. Le pays a acheté plus de 40% du riz vietnamien l'année dernière, mais s'est engagé dans une démarche d'auto-suffisance en riz. D'où l'urgence pour le Vietnam de s'adapter à l'éventualité d'une chute des importations philippines de riz.Rien ne dit cependant que cette volonté gouvernementale se concrétisera. « Le marché est une succession d'événements à court terme », explique Patricio Mendez del Villar, économiste de la filière et auteur de la lettre mensuelle Osiriz éditée par le Cirad, qui n'exclut pas un changement de cap dans les années qui viennent, en fonction de l'évolution du marché mondial et de la demande des Philippines. Si l'objectif était maintenu, il ne devrait pas avoir une forte incidence sur l'Afrique, approvisionnée principalement par l'Inde et de la Thaïlande. Pour l'heure, le Vietnam continue d'honorer ses contrats : en avril, ses exportations ont doublé par rapport à avril 2022. Au rythme actuel, elles pourraient dépasser l'objectif de 7 millions de tonnes que le pays s'est fixé pour 2023, selon la lettre Osiriz.
    7.6.2023
  • Au Botswana, les cours du fer jugés trop bas
    Au Botswana, l'exploitation de la seule mine de fer est suspendue à cause de la baisse des cours du marché. Mais avec un fer coté à plus de 105 dollars la tonne, les autres pays du continent y trouvent encore leur compte.   Les producteurs de fer du Botswana avaient visiblement misé sur un cours du minerai de fer beaucoup trop haut par rapport aux moyennes des cours. En 2021, année du démarrage de la seule mine de fer du pays, le fer à 62% s'est échangé jusqu'à 240 dollars la tonne -mai 2021-, un point haut historique qui avait peu de chance de se maintenir à ce niveau car lié à la pandémie.Aujourd’hui, au deuxième trimestre 2023, les prix affichent un niveau moyen d'avant-pandémie, soit 105 dollars la tonne. Une baisse que les exploitants de la mine d'Ikongwe au Botswana disent ne pas pouvoir supporter. Leurs coûts de transport et d’évacuation du minerai liés à l'enclavement du pays sont devenus trop élevés par rapport au prix de vente du minerai arrivé en Chine, explique Vision Ridge Investments, filiale de l'Indien Yashomann Industries qui exploite le gisement.Le Botswana défavorisé par son enclavement ?Les miniers indiens du Botswana ont-ils manqué d'anticipation ou ont-ils effectivement des coûts particulièrement plus élevés que d'autres en raison de l'enclavement du pays ? Sur les 20 dernières années le cours moyen du fer était de 80 dollars la tonne et de 90 dollars si on ne s'intéresse qu'aux dix dernières années mais avec des fortes variations.Des moyennes intégrées, en principe, dans les études de faisabilité qui précèdent le développement d'une mine. D'autant que contrairement à une mine d'or de rubis ou même de cuivre, un projet de mine de fer requiert de lourds investissements et s'inscrit sur le long terme, pour une exploitation de 20 à 30 ans minimum.Vers une augmentation de la production en MauritanieUn dirigeant de la société d'exploitation minière de Mauritanie (SNIM), confirme qu'avec une tonne de minerai de fer à 100 dollars, l'entreprise mauritanienne « dégage toujours des bénéfices ». Contrairement à la décision prise au Botswana, pas question donc pour la SNIM de ralentir la production, la tendance est plutôt même de l'augmenter.La clé du succès d’une mine de fer réside en effet en grande partie dans sa capacité à produire de gros volumes, soit plusieurs dizaines de millions de tonnes. La limite à l’exploitation étant des prix trop bas comme ceux de 2015, année noire qui s'était terminée avec un fer à 35 dollars la tonne et qui avait ralenti des projets en développement et même conduit plusieurs miniers à stopper leur activité tel que London Mining en Sierra Leone.Le défi des infrastructuresL'autre point crucial c’est le développement d'infrastructures de transport et d'évacuation du minerai à des coûts qui permette de faire face à la forte volatilité du minerai de fer, rappelle Florent Lager, administrateur adjoint de MPD Congo filiale de Zanaga Iron Ore Compagny qui développe, un des six projets de mines de fer du Congo-Brazzaville.À titre d'exemple, le projet Zanaga nécessite, pour son développement, pas moins de 4 milliards de dollars d’investissement (construction de la mine, du pipeline pour le transport du minerai de fer, des aménagements portuaires et d’une centrale électrique pour faire fonctionner les infrastructures).► À lire aussi : Exploitation des diamants par le géant De Beers: «Les ressources naturelles appartiennent au Botswana»
    6.6.2023
  • Le petit marché du lin se consolide
    Les prix moyens de la fibre longue de lin ont augmenté de près de 70% en 2022. Une hausse qui traduit l'intérêt que porte l'industrie textile à la fibre naturelle, dans un contexte de production décevante ces trois dernières années. L'Europe produit à elle seule les trois quarts des fibres longues de lin, utilisées par l'industrie de l'habillement. Le quart restant étant issu essentiellement de Russie, de Biélorussie, et d'Égypte, trois pays qui produisent surtout des fibres courtes de lin, utilisée pour des usages plus rustiques -type textile pour rideau ou canapé- ou pour être mélangée au coton.Le volume de la récolte européenne, concentrée entre Caen, en France, à Amsterdam, aux Pays-Bas, est donc un facteur clé pour déterminer les prix de la fibre de lin et indirectement ceux du vêtement que vous achèterez demain.Des prix en nette hausseEn 2020 et 2021, les récoltes n'ont pas été satisfaisantes, en quantité et en qualité, en raison d'épisodes climatiques survenus au mois de juin, un mois important, comme le dit l'adage, « juin fait le lin ». 2022 a donné une production moyenne qui n'a pas permis de rattrapage.En trois ans, l'offre s'est donc tassée, et les prix, toute qualité confondue, ont augmenté de 68% l'année dernière. La tendance s'est poursuivie : le kilo de fibre longue – prix sortie d'usine – se vendait en moyenne 5,80 euros au mois de mars, contre 3,50 euros avant 2020. Un prix indicatif, car le lin n'est pas coté en bourse.Une demande qui augmente lentement, mais sûrementAujourd'hui, ces prix sont favorables à un accroissement des surfaces. C'est ce qui se dessine pour 2023 même si rien n'est jamais acquis dans la filière : le lin est une culture technique dont les rendements et donc les revenus sont beaucoup plus aléatoires que pour d'autres cultures. Chaque année donne lieu à un nouvel arbitrage dans les exploitations agricoles.Un redressement des surfaces et de la production cette année permettrait de mieux répondre à une demande en augmentation, « avec des consommateurs qui ont une appétence de plus en plus grande pour des fibres locales traçables », explique Damien Durand, directeur Economie de l’Alliance du lin et du chanvre européen. Si la majorité de la production part aujourd'hui en Chine et en Inde pour être filée, de nouvelles usines ou projets d’usine voient le jour en France et au Portugal. Un signe qui atteste d'une demande qui se consolide sur un marché du textile de plus en plus dominé par les fibres synthétiques.► À lire aussi : Inquiétudes pour la filière du lin en Normandie
    5.6.2023
  • Le prix du riz indien au plus haut depuis dix ans
    Les prix du riz continuent de grimper. Chez le premier exportateur, l’Inde, ils n’ont jamais été si hauts en dix ans même s’ils restent encore compétitifs par rapport aux autres riz asiatiques.  Les mesures prises par le géant indien ne laissaient pas présager une telle hausse des prix. Mais les restrictions à l’exportation de riz et de brisures de riz imposées par New Delhi depuis septembre dernier n’ont pas eu l’effet escompté. Le prix du riz indien tourne désormais autour de 460 dollars la tonne pour du riz à 5% de brisures - prix FOB, c’est-à-dire hors transport. Un plus haut depuis dix ans au moins, qui représente une augmentation de 40 dollars la tonne depuis le mois janvier, pour ne parler que de cette année, selon les données de la note de conjoncture Osiriz éditée par le CIRADLes prix pèsent sur la demande au Mali et en Côte d’IvoireCette augmentation en Inde reflète ce qui se passe sur le marché mondial où les prix ne cessent de grimper depuis plusieurs mois, mais n’en est pas moins un mystère : « l’offre et la demande ne justifient pas une telle tendance », explique un représentant d’une grande maison de négoce.Chez les acheteurs africains et en particulier au Mali et en Côte d’Ivoire, la demande a baissé : « Sur le continent, à chaque fois que le prix d’un sac de riz de 50 kg se rapproche de l’équivalent d’un mois de salaire, les achats ont tendance à chuter », précise notre interlocuteur.Du côté de l’offre, les exportations indiennes n’ont pas chuté et celles de Thaïlande et du Vietnam ont augmenté. Alors si à court terme on ne manque pas de riz, d’où vient cette tension sur les prix ? L’inflation peut-elle justifier à elle seule cette hausse ou y a t -il déjà dans les grands bassins de production des signes avant-coureurs de la perturbation climatique El Niño, voire une sorte de pré-El Niño ? L’hypothèse n’est pas à exclure, selon un expert.► À lire aussi : Prix du riz: un scénario sombre pour 20232023 sous la menace d’El Niño ?De fait, le Pakistan a reçu des précipitations anormalement abondantes cet hiver et a dû réduire ses exportations d’un tiers en ce début d’année. L’Indonésie, qui n’avait presque rien importé en 2022, pourrait acheter cette année 2 millions de tonnes de riz. Le Bangladesh, le Népal et le Vietnam ont récemment montré par leurs achats qu’ils étaient inquiets pour leur approvisionnement. La Thaïlande a, elle, véritablement formalisé sa préoccupation et demandé aux riziculteurs de ne faire qu’une récolte annuelle en raison de l’arrivée d’El Niño. La qualité des premières semaines de mousson dira si l’argument climatique est utilisé à raison et si El Niño sera véritablement l’arbitre de la prochaine campagne. ► À lire aussi : L'Inde interdit l'exportation des brisures de riz
    4.6.2023

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Céréales, minerais ou pétrole, les ressources naturelles sont au cœur de l’économie. Chaque jour, la chronique des matières premières décrypte les tendances de ces marchés souvent méconnus.

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