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Comment et pourquoi le progrès et l'innovation technologique modifient-ils notre quotidien ? Dominique Desaunay met l’accent sur les initiatives locales, donne ... Mehr
Comment et pourquoi le progrès et l'innovation technologique modifient-ils notre quotidien ? Dominique Desaunay met l’accent sur les initiatives locales, donne ... Mehr

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  • Une intelligence spatiale 3D pour les robots autonomes
    Un robot a besoin de connaître sa position précise dans son environnement pour se déplacer de façon autonome. Pour se repérer, il dispose d’un dispositif dénommé Lidar. Cette technologie aide ces engins à déterminer la distance les séparant d'un objet mais le traitement des données issues de ces appareils n’est pas instantané. La jeune pousse française Exwayz a donc mis au point un logiciel pour que les robots mobiles puissent calculer leur position en temps réel Entre la manutention, l’inspection industrielle, la livraison et le transport autonome, l’industrie mondiale aura besoin de 100 millions de robots mobiles autonomes par an d’ici à 2030. Ces machines industrielles sophistiquées sont équipées de la technologie LiDAR pour trouver leur chemin dans des environnements 3D complexes et en perpétuel changement dans les usines et les sites de productions. Une technologie LiDAR difficile à mettre en œuvreCette technique de géolocalisation ultraperformante et robuste n’a toutefois qu’un seul défaut ! L’exploitation des données produites par ces capteurs nécessite de puissants traitements informatiques afin de réaliser des cartographies virtuelles instantanées dont les robots ont absolument besoin pour se déplacer. Des logiciels d’intelligence spatiale 3D ont donc été mis au point par la jeune pousse française Exwayz, nous précise son cofondateur et directeur général Hassan Bouchiba : «Le LiDAR est une sorte de caméra qui capte des images en 3 dimensions, Mais au lieu d’enregistrer des pixels, elle récupère des millions de points en 3D à chaque seconde qui proviennent de son espace environnement immédiat. Mais le traitement informatique des données LiDar n’est pas instantané, ce qui pose un problème aux robots pour se déplacer. Notre solution logiciel permet d’établir ainsi, à partir d’une multitude de coordonnées spatiales, une localisation et une cartographie en volume de façon simultanée en analysant les données issues des capteurs LiDAR. »► À lire aussi : Géolocalisation et chasse, un gage de sécurité ?Des jumeaux numériques de l’environnement pour les robots Ce dispositif permet de créer un jumeau numérique de l’espace dans lequel déambulent les robots, poursuit le directeur général d’Exwayz : « Concrètement, cette technique offre aux robots autonomes de pouvoir instantanément se positionner dans leur environnement comme ils le ferait à l’aide d’un GPS. Et pour parvenir à ce résultat, Exwayz a bénéficié de 15 ans de recherches académiques qui ont été effectuées par les scientifiques du monde entier pour résoudre les problèmes de géolocalisation et de cartographies numériques. » Et Hassan Bouchiba de conclure :« C’est la raison pour laquelle, nous avons lancé un programme académique pour mettre gratuitement à la disposition des universités qui en font la demande notre dispositif. Aujourd’hui, 14 centres de recherches en robotique et en véhicules autonomes emploient notre logiciel. C’est une manière pour nous de rendre à la communauté des chercheurs, les bénéfices de leur découverte qui nous ont été profitables. »► À lire aussi : Des robots virtuels dans les métavers industrielsUn système d’intelligence spatiale 3D pour les industrielsCe système, qualifié par ses inventeurs d’intelligence spatiale 3D, équipe déjà plusieurs robots à travers le monde et pour différents cas d'usage. Le dispositif permet, par exemple, à des engins autonomes de préparer des commandes en usine et de transporter des colis vers des aires de frets. Ce programme sert à la navigation de certains robots pour explorer des zones radioactives afin de détecter des risques de contamination ou pour inspecter des endroits inaccessibles et dangereux. Les autres utilisations de ce système d’intelligence spatiale 3D s’adresse à tous les types de transports autonomes équipés de LiDAR, que ce soient des voitures, des trains, des navires et même des drones.► À lire aussi : Les robots sur le champ de bataille
    27.5.2023
  • Des champignons microscopiques pour lutter contre la sécheresse
    Une jeune pousse de la biotech dans le sud de la France a développé un procédé 100 % naturel qui permettrait aux plantes de mieux assimiler l'eau et de résister aux périodes de sècheresse. La jeune société Mycophyto sélectionne et produit des champignons microscopiques qui vivent en symbiose avec les végétaux afin de revitaliser les sols. Son objectif est de permettre aux agriculteurs de réduire considérablement leurs besoins en eau et en engrais chimiques. Depuis plus de 450 millions d’années, la plupart des plantes vivent en symbiose avec des organismes minuscules qui résident enfouis dans les sols. Notamment les champignons microscopiques mycorhiziens qui ont noué un partenariat gagnant-gagnant avec les plantes. Des champignons au service de l’agriculture Ces microorganismes offrent aux plantes de mieux absorber l’eau et les minéraux du sol en prolongeant jusqu’à 10 fois la surface initiale leur système racinaire. En retour, les végétaux les alimentent en sucre que produisent leurs feuillages grâce la photosynthèse.Les terres arables sont en danger L’agriculture intensive à grands coups d’intrants chimiques a détruit cet équilibre biologique antédiluvien en éradiquant des terres arables les champignons symbiotiques. Le réchauffement climatique a accentué aussi le phénomène, constate depuis sa création en 2017 la jeune pousse Mycophyto qui est basée à Grasse en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Des champignons pour lutter contre la sécheresse« Revitaliser les terres arables avec ces microorganismes permet aussi de se prémunir des sécheresses », précise Justine Lipuma, docteur en microbiologie, présidente et cofondatrice de Mycophyto qui détaille son procédé  : « Mycophyto revitalise les sols en utilisant champignons mycorhiziens, ces microorganismes qui se comptent par milliards se répartissent en des vingtaines d’espèces différentes, donc il nous a fallu mettre au point un système de production permettant de sélectionner et de maintenir une diversité d’espèces ainsi que pour amplifier le nombre d’individus par espèces. Pour réaliser la multiplication de mycorhiziens, nous cultivons des plantes qui nous aident à les produire de façon intensive dans nos usines qui ressemblent plutôt à des serres. Ce travail de terrain est réalisé en collaboration avec les agriculteurs, précise Justine Lipuma : « Nous avons commencé à travailler pour 3 filières agricoles : la production des plantes à parfum, aromatiques et médicinales afin de résoudre des problématiques concernant l’approvisionnement des matières premières, l’accès à l’eau en période de sècheresse et la diminution des intrants chimiques. Autre filière, la vigne, qui subit aussi les problèmes de sécheresse, et enfin le maraîchage, notamment pour la culture de la tomate, mais aussi des fruits et des légumes en France et à l’étranger. » Des biostimulants pour préserver la sécurité alimentaire mondiale Les pays du Sud amorcent aussi leur transition agroécologique, explique la présidente de Mycophyto : « Nous intervenons, par exemple, dans des pays du continent africain pour lesquels les enjeux du changement climatique et ceux de la réduction des intrants chimiques sont extrêmement importants pour le devenir de leur agriculture. Nous leur proposons des solutions adaptées à leurs cultures et leurs terres agricoles, selon leurs zones géographiques, car il n’existe pas de formule générique qui permettrait de revitaliser les sols avec un seul type de mycorhiziens. »  La première biobanque européenne de microchampignons indigènesMycophyto développe la première biobanque européenne de microchampignons spécifiques correspondant à chaque plante et chaque terre cultivée, en fonction de leur zone géographique. Cette biobanque s’appuie sur de grands programmes de séquençage du génome des sols menés à l’international. Un séquençage bien particulier qui porte le nom de métagénome. Ces relevés sont ensuite intégrés dans une base de données unique. La jeune pousse utilise alors des programmes d’intelligence artificielle afin de prédire la meilleure combinaison des espèces de champignons pour revitaliser les parcelles cultivées en souffrance.
    20.5.2023
  • Netexplo, l’observatoire de l’innovation mondiale
    Chaque année, l’Observatoire Netexplo, qui est une structure indépendante française, dévoile et récompense les meilleures innovations numériques et technologiques dans le monde. En 2023, de nombreux projets de recherche et de développement issus de tous les continents s’intéressent à l’Intelligence artificielle et aux technologies pour la préservation de l’environnement. Des innovations qui représenteraient une tendance de fond, remarque Netexplo. Des programmes de l’intelligence artificielle qui s’invitent dans notre quotidien et la mise au point de technologies pour s’adapter à un monde en profonde mutation climatique, constituent en 2023 les grandes tendances de l’innovation mondiale, constate l’Observatoire Netexplo. Son Grand Prix cette année a été décerné à une jeune pousse indonésienne pour son projet Coral Reef Soundscape AI. Elle utilise un dispositif qui permet d’évaluer la santé des récifs coralliens en écoutant à l’aide d’un hydrophone, les sons émis par la faune et la flore des fonds marins. Les grandes tendances de l’innovation mondiale« La plupart des innovations que nous avons observées en 2023 dans le monde cherchent à concilier intelligence artificielle et préservation de notre environnement », nous précise Sylvain Louradour, directeur associé Netexplo et auteur de Get Real, un ouvrage qui présente en détail une centaine, sur 3 000, de ces projets technologiques et numériques repérés par l’équipe scientifique de l’Observatoire : « Depuis la création de Netexplo en 2007, nous avons constitué tout un réseau autour du monde qui regroupe des labos de recherches, des universités, des étudiants, des entreprises et des jeunes pousses. Tous les ans, ce réseau nous remonte plus de 3 000 innovations technologiques et numériques qui proviennent de tous les continents. Netexplo : une vision humaniste de l’innovation L’Observatoire Netexplo défend une vision humaniste de l’innovation mondiale, explique Sylvain Louradour : « Les inventeurs et les innovatrices s’emparent de plus en plus de sujets très précis, avec une longueur d’avance sur les enjeux sociétaux par rapport aux réalisations de l’industrie de la Tech. Les tendances dans l’innovation, cette année, s’intitulent Get Real, c’est-à-dire un retour à une réalité, notamment celle de l'urgence climatique et à la perte de la biodiversité. Certains projets concernent une production d’énergie solaire la nuit, ou d'autres de concevoir un carburant propre à l’aide d’un procédé qui s’inspire de la photosynthèse. » L’intelligence artificielle au service de l’environnementL’IA générative et le réchauffement climatique figurent en tête des tendances des projets de développement technologiques dans le monde, observe Sylvain Louradour : « Actuellement, on observe aussi une mini-tendance sur la restauration des océans, le grand prix Netexplo a illustré cette tendance en récompensant cette année le programme Coral Reef Soundscape AI, d’une jeune pousse indonésienne. Cette intelligence artificielle permet d’écouter les sons que produisent les récifs coralliens avec l’objectif de recenser la faune et la flore qui habitent les coraux. Concrètement, le procédé consiste à immerger des micros qui vont capturer les sons inaudibles pour nos oreilles que produit cette biodiversité et d’évaluer ainsi l’état de santé de cette vie aquatique. Cette innovation nous a séduit, car elle est non invasive et peut se déployer comme système de surveillance sur tous les récifs coralliens du monde. »L'IA Coral Reef Soundscape L’intelligence artificielle Coral Reef Soundscape pour analyser ces « musiques » aquatiques a été mis au point par les scientifiques de l’université britannique d’Exeter. Le système qui sera déployé en premier dans les eaux de la mer des Célèbres qui baigne l'archipel indonésien permettrait également d’étudier et d’évaluer l’efficacité des programmes en cours consistant à réensemencer les récifs coralliens en voie de disparition. Des récifs coralliens en danger Ces oasis océaniques qui ne couvrent que deux petits pourcents des fonds marins hébergent pourtant plus de 25 % des espèces sous-marines mondiales. Victimes du réchauffement climatique, de la pêche intensive et des espèces invasives, les coraux ont subi de nombreuses agressions ces dernières décennies. Certains chercheurs prévoient même qu’ils mourront de « thermostress » d’ici à 2050, si l’Humanité ne parvient pas à maitriser ce réchauffement climatique qu’elle a, par pure négligence et inconscience, provoqué.
    13.5.2023
  • Une loi pour «sécuriser» internet
    Le gouvernement français doit dévoiler ce mercredi un projet de loi destiné à « sécuriser et réguler l'espace numérique » en Conseil des ministres. Lutte contre le cyberharcèlement, interdire l’accès des mineurs aux contenus pour adultes et filtre anti-arnaques figurent parmi les mesures phares prévues par ce texte dont l’objectif est de mieux protéger les internautes. Le futur texte de loi octroi par exemple, à l’Arcom, qui est l'Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique, le pouvoir de bloquer, sans recourir à l’ordonnance d’un juge, des sites pour adultes. Notamment les plateformes qui ne vérifient pas l’âge de leurs visiteurs et donc sont incapables d’interdire aux mineurs l’accès à leurs contenus. Ce projet de loi inclut également la lutte contre le cyberharcèlement, un fléau qui touche particulièrement « les femmes, les minorités sexuelles et ethniques », estime Jean-Noël Barrot. Le ministre délégué chargé de la transition numérique souhaite que les juges puissent ordonner le bannissement d'un cyberharceleur d'un réseau social pendant une période de six mois, et un an en cas de récidive. La mesure phare du projet est la création d'un « filtre anti-arnaque ». Un dispositif qui avertira l'internaute au moment où il se connecte à un site identifié comme malveillant.Les adolescents de l’UE imaginent que leurs compétences numériques les protègentUne récente étude européenne a révélé que la majorité des adolescents de l’UE sont trop confiants quant à leurs compétences numériques, ce qui les rend en définitive, vulnérables aux attaques par hameçonnage. L’enquête réalisée par Censuswide, un cabinet de recherche indépendant sur les marchés en ligne pour l’éditeur de solutions de cybersécurité Kaspersky, démontre que 72% des jeunes européens ne sont pas capables d’identifier des attaques de phishing sur les réseaux sociaux. Pourtant, les arnaques aux faux messages et faux sites pullulent en ligne, nous précise Ivan Kwiatkowski, chercheur en sciences du numérique et en cybersécurité : « Une attaque par hameçonnage, quand elle est perpétrée au travers d’un lien, consiste à rediriger à l’utilisateur vers un faux site qui ressemble exactement au site web légitime. L’objectif des pirates est alors de dérober les mots de passe de l’internaute pour accéder à ses données personnelles comme de consulter ses courriels, de se connecter à ses réseaux sociaux et éventuellement de les revendre sur le darknet. » Les jeunes européens, trop confiants dans leur expertise numérique, sont souvent piégés par ce type d’arnaque en ligne, précise Ivan Kwiatkowski : « Par exemple, si un adolescent se fait pirater le mot de passe de son compte Instagram, l’attaquant cherchera à savoir si le même mot de passe est utilisé sur la plateforme Steam, qui contient toute sa bibliothèque de jeux vidéo. Des centaines de jeux qui ont, par ailleurs, été payés avec la carte bancaire de ses parents est généralement enregistrée sur ces plateformes ludiques. Ce type d’information entre les mains des pirates représente bien évidemment une valeur marchande pour les attaquants. » Et Ivan Kwiatkowski conclut : « Ces techniques d’hameçonnages sont aussi utilisées pour perpétrer des chantages à la webcam pour subtiliser des images de jeunes dénudés ou filmer à leur insu en piratant la caméra de leur ordi ou de leurs smartphones. En plus de faire chanter les victimes, ces vidéos seront aussi vendues sur internet et la diffusion de ces images volées peut conduire certaines jeunes victimes à des réactions extrêmes qui finissent tragiquement. »Les jeunes Français, mauvais élèves de la cybersécurité en EuropeLa génération Z de l’Hexagone se place en queue de peloton, loin derrière les Allemands, des Grecs ou encore des Anglais. 45% d’entre eux n’ont jamais entendu parler d’attaque par hameçonnage. Mais le problème toucherait toutes les générations, c’est la raison pour laquelle le gouvernement français veut mettre en place ce filtre anti-arnaque gratuit. Ce texte de loi, présenté en Conseil des ministres, commencera son parcours parlementaire avant l'été par un débat au Sénat et soumis au vote des députés de l’Assemblée nationale avant la fin de l’année.
    9.5.2023
  • L’informatique quantique, les prémices d’une révolution technologique
    Dans la course mondiale à la « suprématie quantique », une jeune pousse française vient de réaliser une percée considérable en intégrant sur les puces de silicium qui équipent nos ordinateurs, des nanotubes en carbone. Son objectif est de créer les premiers processeurs quantiques hybrides qui équiperont peut-être bientôt nos futurs ordinateurs personnels. L'informatique quantique exploite les comportements des atomes, des grains de lumière, c’est-à-dire des photons, ou encore des électrons à très petite échelle. Mais dans l’univers de l’infiniment petit, les constituants ultimes de la matière se comportent différemment des objets macroscopiques du monde qui nous entoure. Un monde de l’infiniment petit très déroutantPar exemple, la vitesse de déplacement d’un électron qui déambule au hasard dans l’espace peut être de 2 000 km/s ou de 1 000 km/s ! Mais tant qu’on n’aura pas observé à l’aide d’instruments scientifiques la vitesse de notre bolide, il peut aller aux deux vitesses à la fois. Ce phénomène qui peut heurter notre intuition se nomme la superposition d’état. Et les physiciens ont constaté bien d’autres comportements du même type. Mais dès qu'ils sortent leurs instruments de mesure pour observer le comportement de ces particules, leur état de superposition sera perturbé et disparaitra.  Du quantique pour nos futurs ordinateursLes scientifiques envisagent depuis longtemps de mettre à profit ces phénomènes quantiques dans de futurs ordinateurs, qui, contrairement à nos machines actuelles, exécuteront des calculs complexes bien plus rapidement. Le principal problème pour créer ce type de machine est de garder le plus longtemps possible l’état de superposition des corpuscules du monde quantique. Tout se résume en définitive, à une histoire de haute technologie pour choisir les bons procédés et les meilleurs matériaux afin de concevoir les processeurs quantiques de ces ordinateurs surpuissants. C’est l’objectif que poursuit la jeune pousse Française « C12 Quantum » dans une approche originale. La jeune société développe des processeurs hybrides qui sont mi-quantiques, mi-classiques, en greffant sur des puces de silicium traditionnelles, des nanotubes de carbone, explique Pierre Desjardins, co-fondateur de C12 : « Nous sommes la seule jeune pousse au monde à développer ce type de technologie qui est issue des recherches fondamentales de l’école normale supérieure qui a mis en évidence les propriétés exceptionnelles d’un nouveau matériau appelé nanotube de carbone. Cette structure d’atomes de carbone en forme de tube microscopique est déjà utilisée dans de nombreux domaines industriels et scientifiques. Les chercheurs de l’école normale supérieure de Paris ont démontré qu’il était le candidat idéal pour réaliser des ordinateurs quantiques. Notre jeune pousse les utilise pour fabriquer des processeurs qui seront hybrides, c’est-à-dire couplés avec les puces de silicium qui équipent depuis longtemps nos ordinateurs et nos Smartphones. » Et Pierre Desjardins de préciser : « un ordinateur quantique est infiniment plus puissant que n’importe laquelle de nos machines actuelles, notamment, pour résoudre certains problèmes complexes comme développer de nouveaux médicaments, d’optimiser la logistique industrielle ou encore les transports. Des problèmes qui sont terriblement compliqués même pour des supercalculateurs car ils nécessitent de combiner de multiples solutions pour arriver à un résultat concret. » Le co-fondateur de C12 poursuit : « En revanche, un ordinateur quantique sera inefficace pour effectuer des calculs simples comme des additions. C’est la raison pour laquelle, nous développons cette technologie hybride qui est à la fois quantique et classique. Le premier processeur est prévu pour 2025, toutefois concevoir un ordinateur 100% quantique et universel, demandera encore 10 ans de recherches et de développements. »Les promesses de l’informatique quantiqueLes applications concrètes de l’informatique quantique sont multiples avec en premier le développement d’un système de cryptage des données Internet qui serait inviolable.Les industriels et les grandes entreprises du numérique comptent aussi sur cette puissance de calcul faramineuse pour optimiser par exemple les réseaux de distribution d’eau et d’électricité. Les chercheurs emploieront  également ces machines surpuissantes pour mettre au point de nouveaux médicaments, des batteries électriques ou encore des cellules solaires ultraperformantes. Et petit détail qui a son importance en substituant les milliards de transistors des puces de silicium par quelques milliers de processeurs quantiques, la consommation électrique du numérique dans le monde se réduirait considérablement.    
    6.5.2023

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Comment et pourquoi le progrès et l'innovation technologique modifient-ils notre quotidien ? Dominique Desaunay met l’accent sur les initiatives locales, donne la parole à ceux qui imaginent notre avenir, et propose une immersion au cœur même de la civilisation «numérique» mondiale.

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