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Musiques du monde

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  • May This Be Love, Spéciale Jimi Hendrix
    Le guitariste Thomas Naïm est le seul guitariste au monde à proposer un album solo sur Hendrix May This Be Love avec la participation du spécialiste français de Jimi Hendrix : Yazid Manou. (Rediffusion) La #SessionLive reçoit Thomas Naïm pour la sortie de l’album May This Be Love et le spécialiste français de Jimi Hendrix : Yazid Manou ! C’est après un stage d’été au Berklee College of Music de Boston et des cours à l’American School of Modern Music à Paris, que Thomas Naïm fonde avec la chanteuse Joyce Hozé le duo Tom & Joyce. Influencé par la MPB, la bossa nova des 60’s et le jazz, le groupe enregistre deux albums : Tom & Joyce sorti en 2002 (Yellow Productions/East West) et Antigua en 2005 (Yellow Productions/Tommy Boy) sur lequel participe le légendaire batteur Tony Allen et dont certains morceaux seront remixés par des producteurs de dance music parmi les plus reconnus (Masters At Work, François Kevorkian ou Bob Sinclar). Par la suite, Thomas Naïm sera sollicité pour accompagner sur scène ou en studio de nombreux artistes venant d’horizons parfois très différents parmi lesquels Youn Sun Nah, Hugh Coltman, Hindi Zahra, Sébastien Tellier, Ala.ni, Mayra Andrade, Tiken Jah Fakoly, Blick Bassy, Idrissa Diop, Bob Sinclar, Salomé de Bahia, Brisa Roché, Bernard Lavilliers, Albin de la Simone, Michel Fugain, Claire Diterzi, Renan Luce… Il mène en parallèle depuis plusieurs années une carrière solo à la tête d’un trio avec le bassiste Marcello Giuliani et le batteur Raphaël Chassin avec lesquels il enregistre en 2018 l’album Desert Highway. En 2020, Thomas Naïm va confronter son trio aux compositions du maître Jimi Hendrix et enregistrer l’album Sounds of Jimi. L’idée de départ n’est pas de reprendre les titres d’Hendrix tel quel mais de trouver pour chaque morceau une esthétique plus personnelle, et à l’exception de trois titres chantés par Hugh Coltman et Célia Kameni, de privilégier l’approche instrumentale. L’album accueillera également en invités Erik Truffaz à la trompette et Camille Bazbaz à l’orgue. En 2022, il retourne en studio avec son trio augmenté de l’organiste/pianiste de Marc Benham pour enregistrer, sous la houlette du réalisateur grand angle Daniel Yvinec, On the Far Side, un album consacré à ses propres compositions dont la sortie est prévue pour février 2023. Thomas Naïm y retrouve ses premières amours, le Jazz, qu’il mêle à ses influences de toujours la pop, le rock psychédélique, les bandes originales de films et mille autres choses. Laurent Bardainne (saxophone) souffle sur trois titres un vent créatif qui donne à cet album unique une force et une couleur presque mystique. Avec May This Be Love, Thomas Naïm devient le 1er guitariste au monde, à reprendre Hendrix en guitare solo. Titres interprétés au grand studio - Hey Joe Live RFI - The Wind Cries Mary, extrait de l’album - Purple Haze Live RFI Line Up : Thomas Naïm, guitare. Son : Benoît Le Tirant, Camille Roch, Mathias Taylor. Album May This Be Love (Rootless Blues 2025). Site -  YouTube - Bandcamp.   Yazid Manou est journaliste, relations presse et spécialiste de Jimi Hendrix en France. en 1990, il organise un concert à l’Olympia pour les 20 ans de la disparition du guitariste américain. Il est le héros du roman « Blues pour Jimi Hendrix » écrit par Stéphane Koechlin. Yazid Manou est le gardien d'un mort comme Anubis dans la mythologie égyptienne, Jimi Hendrix. Il porte des fleurs sur sa tombe, soigne sa postérité, veille à sa gloire... En 1990, vingt ans après la mort de Jimi le 18 septembre 1970, il a organisé le festival « Jimi's Back » à Paris pendant une semaine dont une soirée à l'Olympia qui a bouleversé sa vie. Il y a invité de nombreux artistes pour reprendre les thèmes du bluesman. Il a convié bien sûr en premier lieu l'ex-bassiste de Jimi, Noel Redding, personnage douloureux et attachant, frappé quelques mois plus tôt par un deuil terrible, la mort de sa fiancée Carol Appleby dans un accident de voiture. Depuis, la vie de Yazid - devenu par la suite attaché de presse indépendant - est rythmée par les nouvelles de la « famille Hendrix », disputes avec la soeur adoptive Janie, rencontre avec ceux qui l'ont connu (B. B. King, Eric Clapton, Paul McCartney, Johnny Hallyday, Miles Davis, Taj Mahal), sorties d'albums (Jimi a davantage publié de disques une fois mort que vivant), disparition des témoins, Noel, Buddy Miles, Monika Dannemann (dernière compagne), Al Hendrix (son père) puis Mitch Mitchell. Il a construit sa vie autour d'un mort, de la mort en général. Yazid est un infatigable marcheur africain arpentant le pavé parisien en compagnie de son fantôme. Playlist Jimi Hendrix par Yazid Manou 51st Anniversary, Wait Until Tomorrow, Red House & All Along the Watchtower. Concert du 20 mars @ Le 360 Paris. Réalisation : Hadrien Touraud.
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  • Playlist de Sophian Fanen + entretien Marcus Gilmore (Usa) x Houssam Gania (Maroc)
    Des Britanniques sixties au rivage d'Essaouira, en passant par un Brésil très seventies. Une playlist. Une fusion. Des musiciens. Tous les mois, le critique musical Sophian Fanen présente ses 5 titres obsessionnels. La cuvée de septembre est la suivante : - Trio Ternura, A Gira, tiré du 45 tours Trio Ternura, compacto 1973 (Universal Music, 2025) - Alvaro Lancellotti, Abre Caminho, tiré de l'album Arruda, Alfazema e Guiné (Amor in Sound, 2025) - Nick Drake, Strange Face (Rough Mix With Guide Vocal, 11th September 1968), tiré de la compilation « The Making of Five Leaves Left » (Island Records, 2025) - Amaarae, S.M.O., tiré de l'album Black Star (Golden Angel, 2025) - Saint Levant, Wain Maady Wain, tiré de l'album Love Letters (Deluxe) (Salxco, 2025).   Puis retour sur la fusion du Maâlem Houssam Gania avec Marcus Gilmore au Maroc. Le batteur américain Marcus Gilmore et le Maâlem marocain Houssam Gania  ont partagé la scène au festival Gnaoua et Musiques du Monde en juin 2025 à Essaouira, Maroc. Nous les avons rencontrés dans une salle de répétition souirie ouverte sur l'océan Atlantique. Avec le son des vagues... Et des mouettes ! Marcus Gilmore : le pouls du jazz moderne Marcus Gilmore est un batteur qui apporte une nouvelle voix au jazz, mêlant énergie, précision et profondeur émotionnelle dans chaque battement. Élevé dans une famille musicale, il a grandi entouré de rythmes, et aujourd’hui, il est l’un des noms les plus intéressants de la scène internationale. Au fil des années, il a joué avec des légendes comme Chick Corea, Vijay Iyer et Esperanza Spalding, tout en sculptant son propre chemin en tant que leader de groupe. Ses projets Actions Speak montre sa passion à pousser le jazz dans de nouveaux territoires, mélangeant groove, mélodie et liberté. En 2025, Marcus est attendu de sortir un nouvel album qui promet de plonger plus profondément dans son monde créatif, un pont entre les générations et les genres. De nature curieuse, il continue d’explorer des collaborations qui le stimulent et inspirent, vivre de sa musique, une force respiratoire sur scène et en studio. Houssam Gania : l'héritier Fils du légendaire Maâlem Mahmoud Gania et héritier d’une tradition gnaouie ancestrale remontant à Ba Massoud, Houssam Gania porte en lui l’âme de la tagnaouite. Né à Marrakech, il grandit au sein d’une famille profondément enracinée dans cette musique, aux côtés de son oncle Mokhtar Gania et de son frère aîné Hamza. Très jeune, il se distingue par sa maîtrise des traditions gnaoui, tout en restant ouvert aux rythmes du monde. Son talent, allié à une rigueur et un travail acharné, lui permet de se forger une identité musicale forte. En 2012, il accompagne son père pour un concert en Belgique, amorçant ainsi son parcours sur la scène internationale. Deux ans plus tard, en 2014, il fonde son propre groupe à Essaouira, et se produit au Maroc, en Angleterre et aux Pays-Bas. En 2016, il marque les esprits lors du concert hommage à son père et à Doudou N’diaye Rose au Festival Gnaoua d’Essaouira. La même année, il monte sur la scène de Mawazine pour une fusion avec Omar Sosa et Mehdi Nassouli, affirmant sa capacité à transcender les genres musicaux.
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  • #SessionLive Mathieu Boogaerts + Albin de la Simone, touche française
    #SessionLive avec deux poètes de la chanson française : Mathieu Boogaerts pour Grand piano et Albin de la Simone pour Toi là-bas. (Rediffusion) Notre premier invité est Mathieu Boogaerts pour la sortie de Grand Piano. Note d’intention par Mathieu Boogaerts : Mathieu Boogaerts, « Grand piano » ?  C'est le titre de mon neuvième album, et c'est un oxymore : « Figure de style qui vise à rapprocher deux termes que leurs sens devraient éloigner ». « Grand » car je l'ai voulu ainsi : franc, épais, puissant, plus de matière, de volume que ses prédécesseurs... Plus âgé ? Une batterie, une basse électrique, une basse synthétique, une guitare électrique, une guitare acoustique, un synthétiseur, un saxophone, une flûte, un accordéon, un chœur, des percussions, un piano électrique et un piano droit : la gamme de couleurs qu'il m'a fallu pour dépeindre en détails les sentiments que je déploie dans mes douze nouvelles chansons. Mais « Piano », car toujours sur le ton de la confidence, léger, fragile, doux, nuancé. Comment ? J'ai écrit et composé ce répertoire entre septembre 2020 et mars 2023 dans de nombreux lieux dont Londres, Paris, Istanbul, Amsterdam, Budapest, Plaisians, Risoul et les Landes. Le disque a été enregistré « de manière classique » entre 2023 et 2024 à La Frette Studios en région parisienne. Comme pour chacun de mes disques, Renaud Letang a ensuite élaboré le mixage, puis le duo de graphistes M/M (Paris) a conçu la pochette : ici une nature morte illustrant la facture, le geste, l'intention poétique de l'album. Avant ? Né en 1970 à Fontenay-sous-Bois. J'ai sorti mon premier « Ondulé » de clip-vidéo en 1995, suivi de l'album Super. Depuis : huit albums studio, trois albums live, plus de mille concerts à travers le monde, des chansons pour Camélia Jordana, Luce, Zaz, Vanessa Paradis... D'innombrables collaborations. En 2023, en pleine fabrication du disque, j'ai donné vingt concerts à Paris lors desquels je tirai au sort les chansons de ma discographie. Après ? Joie : l'écriture et la réalisation des clips-vidéo des morceaux. Les interpréter sur scène accompagné par mon tout nouveau groupe... Le Grand piano ! Mon meilleur disque ? Oui ! Titres interprétés dans le grand studio - Ma Jeunesse Live RFI  - Faut toujours écouter son corps, extrait de l’album - Dans une case Live RFI.  Line Up : Mathieu Boogaerts, guitare voix. Son : Camille Roch, Jérémie Besset. ► Album Grand Piano (Tôt ou Tard 2025). Site internet - YouTube - Facebook À lire aussiMathieu Boogaerts: «Grand piano», entre intimité et ambition musicale   Puis, nous recevons Albin de la Simone pour la sortie de Toi là-bas (disque) et Mes Battements (livre avec dessins chez Actes Sud). ► Teaser MdM. Le Livre Mes battements. Rome, 30 septembre 2024. Il est 11h du matin, partie à 4h30 chez moi, j’arrive à la Villa Médicis qui me fait le beau cadeau de m’inviter en courte résidence pour finir le livre que vous tenez entre les mains. Donc, à l’heure où j’écris ces lignes, ce n’est encore qu’un tas de dessins et de textes plus ou moins ordonnés. J’ai du pain sur la planche. Car un premier livre de ce type, comme un premier disque, est un peu constitué d’une vie entière, et quand on a 50 ans passés, il y a du tri à faire. À partir du deuxième, si on a bien fait son boulot dans le premier, on part d’une page blanche ou, au pire, d’une page beige. Nous verrons. L’album Toi là-bas. Paris, le 1er décembre 2024. Après quelques saisons très denses, j’ai ressenti à l’automne dernier le besoin imparable de me retrouver seul. Du moins face à moi-même. Je suis parti m’enfermer à la Villa Médicis où j’ai terminé d’écrire et de dessiner mon premier livre (Mes battements, paru en mars 2025 chez Actes Sud), un voyage intérieur qui, depuis des mois, me baladait loin dans le passé, mon village, mon enfance, mon adolescence. Je me suis amusé à reprendre quelques chansons de mes débuts comme Je te manque, Avril 4000 ou Non merci (2005), et j’ai remarqué que je leur donnais quelque chose que je ne voyais pas à l’époque. Je les habitais d’une nouvelle façon. J’ai tiré le fil, et d’autres chansons comme J’aime lire (2008) et enfin Pourquoi on pleure (2017) sont sorties naturellement de la pelote. Alors j’ai eu envie de les enregistrer à nouveau, comme de les photographier dans leur nouveau costume. Je me suis laissé aller sans faire de plans, sans pression, juste pour le jeu de la réinterprétation, pour le plaisir. Beaucoup de plaisir, musical autant que vocal. Les chansons en sont sorties plus sereines et plus sensuelles aussi, je crois. Boîtes à rythmes et basses profondes, synthétiseurs en halos suaves autour de mes instruments acoustiques chéris, comme mon piano Una Corda, et aussi cette incroyable Fender VI chère à The Cure ou Richard Hawley, une guitare électrique des années 60 accordée une octave plus grave, dont le son me retourne (écoutez le solo dans La valse des lilas). J’ai invité Alice on the Roof – avec qui je travaille pour son prochain album et que j’adore – à partager Pourquoi on pleure. Alice a accepté. La chanson en duo a pris un sens nouveau. Je pensais faire un petit EP à sortir à l’occasion de la parution du livre, mais comme je fouillais dans le rétroviseur depuis des mois, j’ai croisé quelques autres chansons importantes dans ma vie. La très souchonesque C’est bien moi que j’ai chantée l’an passé en hommage à Françoise Hardy avec Sage. La sublime Valse des lilas de Michel Legrand dont j’ai tant aimé la version américaine Once Upon a Summertime par Blossom Dearie ou Miles Davis. Et le temps s’arrêtait, d’Adamo, que nous avions arrangée avec Julien Chirol et Renaud Létang en 2003 pour le grand Salvatore lui-même. Et surtout, Ma gueule, lourdeur de Johnny qui me renvoyait au pire de la préadolescence brutale et masculiniste, jusqu’à ce que je découvre en la chantant qu’elle pouvait m’aller comme un gant et m’émouvoir même. Puisque mon livre et mon disque sortent en même temps, puisque leurs visuels et leurs thématiques sont cousins, j’ai quand même eu envie d’écrire une chanson nouvelle pour faire le pont entre les deux. En laissant errer mon regard dans les arbres de la Villa Médicis, j’ai revu Laurence, Natalia, Maud, Sidonie, Ouria… premières amoureuses qui ne m'ont pas connu. Que j’ai aimées, follement, mais de loin. Que j’ai regardées, sans relâche, dont j’ai étudié les gestes, les habitudes, les vêtements, ne détournant le regard que si je sentais le leur se tourner vers moi. J’avais trop peur. Peur de quoi. J’ai aussi entendu dans les arbres les échos de Charlotte Sometimes des Cure, sur laquelle je pleurais ces amours à distance. Trois jours plus tard, j’ai terminé la première maquette de Toi là-bas. Ça n’est donc pas un EP, mais bien un album. Mon huitième. Post-scriptum : Je ne résiste pas à repartir sur la route pour promener mes chansons et mon livre. Cette fois, je serai seul sur scène. Je chanterai et jouerai, je parlerai un peu, mais aussi je dessinerai. À moins d’un miracle anatomique, il est peu probable que je parvienne à faire tout cela en même temps. Titres interprétés dans le grand studio - Pourquoi on pleure Live RFI  - Toi là-bas, extrait de l’album - Quoi ma gueule Live RFI.  Line Up : Albin de la Simone, piano, voix. Son : Benoît Letirant, Mathias Taylor, Camille Roch. ► Album Toi là-bas (Tôt ou Tard). Site internet - YouTube - Facebook   Réalisation : Hadrien Touraud.
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  • Concert Orchestra Baobab à Musiques Métisses 2025
    Concert de l'Orchestra Baobab le 7 juin 2025 au festival Musiques métisses à Angoulême (France). Suite et fin de la semaine concerts de RFI. Après Tiken Jah Fakoly, Luidji, Queen Rima, Kutu, Ballaké Sissoko & Piers Faccini, place à l'Orchestra Baobab ! Avec sa fusion inimitable de rythmes afro-cubains, de sonorités mandingues, et de traditions musicales wolof et sérères, Orchestra Baobab offre une célébration de l’âme sénégalaise et un hommage vibrant à son patrimoine musical. Leur dernier album Made in Sénégal est un voyage musical inoubliable et un retour triomphal après sept ans de silence. Titres interprétés lors du concert : Outro Horas, Wanema Ma Guiss, Sutukoum, Anna Maria, Sénégal, Ndiga Niaw et Sibo Odia. Line Up : Seydou Norou Koite (directeur musical, sax alto), Mamadou Mountaga Koite (batterie), Zaccharia Koite (chant lead), René «Boléro» Sowatche (guitare lead), Yahya Fall (guitare rythmique), Moussa Sissokho (percussions), Malick Sy (basse), Ndeye Korka Dieng (chant) et Wilfrid Ambroise Zinsou (sax ténor). Nos invités : Mamadou Mountaga Koite alias Taga et Abib M'Baye (manager). Biographie Orchestra Baobab Depuis l’indépendance (1960), les nuits dakaroises sont principalement animées par les musiques cubaines. La clientèle, aisée, composée principalement d’élites politiques et économiques qui dirigent l’État présidé par Léopold Sédar Senghor, s’y retrouve pour boire et danser. L’Orchestra Baobab naît en 1970 dans l’effervescence nocturne de Dakar, capitale cosmopolite du Sénégal. Le plus prolifique et le plus durable des orchestres dakarois des années 1970, enregistre plus de vingt disques et cassettes entre 1972 et 2001. À l’image d’un Sénégal indépendant, moderne et ouvert tant aux influences occidentales qu’aux flux migratoires panafricains, l’Orchestra Baobab dévoile une musique métissée qui mêle instruments électriques importés et percussions de facture locale, rythmes et mélodies tirées du folklore et improvisations jazzistiques. L'orchestre a animé l’élégant « Club Baobab », situé dans un complexe du même nom regroupant un bar américain, un restaurant et la boîte de nuit. La musique de l’Orchestra Baobab reprend une formule consacrée par ses prédécesseurs d’Afrique de l’Ouest. Les grands orchestres de danse post-indépendance comme le Bembeya Jazz National et l’Orchestre Paillotte de Guinée Conakry, les Maravillas de Mali de Boncana Maïga ou le Rail Band de Bamako, le Star Band de Dakar, font vibrer les élites des nations nouvelles au rythme de musiques inspirées tant des folklores locaux que des rythmes caraïbes ou noirs américains. Le Sénégal est, avec le Congo Zaïre, le pays qui a le plus consommé les musiques cubaines et latino-américaines.  Ce qui caractérise le « son » du Baobab, c’est qu’il tire son inspiration de plusieurs folklores nationaux. Le wolof est la langue nationale, et la principale influence dans les autres orchestres de la capitale. Mais les inspirations sérère, toucouleur, malinké ou créole font tout autant partie du registre du Baobab. Plusieurs folklores harmonisés par des arrangements orchestraux modernes pour le plaisir d’un public demandeur de distractions nocturnes qui soient autant les réinterprétations des folklores entendus dans l’enfance que les musiques étrangères contemporaines en vogue en Europe et aux États-Unis. Panafricain et enraciné dans les cultures régionales du Sénégal et de ses frontières, moderne, l’orchestra Baobab n’est pas un orchestre national à proprement parler, comme ce fut le cas de certains orchestres maliens ou guinéens. Basé dans la capitale, il reflète à lui seul la diversité ethnoculturelle d’un Sénégal uni par une capitale qui attire des habitants venus de l’ensemble du pays. Pas d’orchestre officiel régional ici. Plus cosmopolite, peut-être aussi plus élitiste, le « son » du Baobab est à l’image d’un Dakar très ouvert à la modernité occidentale. Le succès rapide de l’orchestre Baobab est dû aussi bien au talent des musiciens qu’à celui des entrepreneurs qui ont idéalisé le Club, à leur capacité à attirer certains des meilleurs musiciens et chanteurs du Dakar by night. Mais la vie nocturne dakaroise est le théâtre d’un éternel conflit entre concurrents sur un marché de taille restreinte. Beaucoup de musiciens et quelques orchestres se disputent une place sous les spotlights, alors que la capitale compte en définitive peu de clubs et encore moins de clients. Les membres du Baobab sont recrutés dans les autres formations déjà actives dans les boîtes dakaroises. Le premier chef d’orchestre, Baro N’Diaye, travaillait auparavant au bar-restaurant club « La Plantation ». Saxophoniste ténor, c’est lui qui forme la première mouture de l’orchestre du Baobab, probablement avec le bassiste Sidath Ly. Balla Sidibe, chanteur/batteur, Rudy Gomis et Barthélémy Attisso sont issus du Star Band, qui animait le club « Le Miami » d’Ibrahima Kasse. Le Club Baobab ferme ses portes en 1979. L’Orchestre demeure en activité, et continue d’enregistrer des disques tout aussi géniaux. Mais le « son » n’est plus le même. Au fil des changements techniques et stylistiques, avec l’apparition de la mini-cassette qui ouvre la porte à la piraterie en masse, l’explosion du m’balax, et du simple fait qu’il n’anime plus un club destiné à certaines élites, se perd le cachet si particulier aux enregistrements d’une époque marquée par une vie nocturne intense. Au XXIè siècle, rencontre avec l'Anglais Nick Gold du label World Circuit qui relance la carrière du Baobab avec Specialist in all styles.  Aujourd'hui, l'Orchestra Baobab s'est lancé dans une trilogie avec Made in Dakar (2007), Made in Sénégal (2026) puis Made in Africa (dans le futur avec des invités prestigieux). Son & Mixage en binaural : Mathias Taylor (RFI Labo). Site Orchestra Baobab - Facebook - YouTube.
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  • The Salmon #SessionLive #Jamaïque
    Punky reggae party avec Kiddus I, Camille Bazbaz et Jérôme « Tchiky » Perez #SessionLive ! (Rediffusion) The Salmon est le projet d'un trio légendaire de « soul men » réuni pour célébrer une longue amitié, la liberté musicale et la créativité. Inspirés par les sons originaux du reggae, de la country, du blues et de la soul, ils remontent la rivière tels des saumons, à contre-courant des clichés et des normes. Leur balade nous ravit et nous transporte vers des paysages lointains, apaisants qui nous reconnectent à l’essentiel : l’amour de la musique. Le groupe est composé de trois amis aux carrières bien remplies : Kiddus I, la légende du reggae à la voix envoûtante, « Last Crooner on Earth », héros du film Rockers sorti en 1977 et un des membres du projet Inna De Yard ; Bazbaz, pianiste auteur-compositeur-interprète français avec neuf disques à son actif ; et Tchiky, guitariste hors pair qui accompagne De La Soul depuis une dizaine d'années. Après un premier EP sorti en 2020 composé des titres « Enough is Enough » et « The Long Road », et une pandémie plus tard, The Salmon renaît finalement en janvier 2022 du haut des collines de Kingston, où le trio enfin réuni fera vibrer la Jamaïque aux côtés de musiciens chevronnés français comme jamaïcains tels que Delroy Wormbass, Viryane Say, Sly Dunbar, Christianne Prince, Pam Hall, Fabrice Colombani, Fonso, Yann Cléry, David Hadjadj, Flabba Holt et Style Scott. Leur premier album est un pur bijou franco-jamaïcain imprégné de la terre natale du reggae, et reflète la volonté du trio de revenir aux racines de leurs inspirations. Music is love… or is nothing ! ► Titres interprétés au grand studio - Wiggling Live RFI - The Salmon (Ska Version), extrait de l’album - Flowers Live RFI ► Line Up : Kiddus I (chant), Camille Bazbaz (claviers) et Jérôme « Tchiky » Perez (guitare) Son : Mathias Taylor, Benoît Letirant, Camille Roch ► Album The Salmon (22D Music 2025) Bandcamp - Facebook ► Playlist - The Specials – Gangsters 1979 - Bob Marley – Punky Reggae Party 1977 - Junior Murvin – Police and Thieves 1976 - Femi Kuti – Journey Through Life (Journey Through Life Bongo Joe 2025) - Sami Galbi – Casaflex (1er album YLH Bye Bye Bongo Joe 2025) Réalisation : Hadrien Touraud
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Über Musiques du monde

De Mozart à Billie Eilish en passant par Tinariwen... C’est Le rendez-vous transmusical de RFI présenté par Laurence Aloir, avec des portraits, des reportages, des chroniques, les nouvelles sessions live du grand studio à Issy-les-Moulineaux et la tournée des festivals. Technique/Réalisation : Donatien Cahu. *** Diffusions les samedis et dimanches à 20h10 TU vers toutes cibles. Rediffusions les dimanches et lundis à 01h10 TU vers toutes cibles. Musiques du Monde, ça s’écoute et ça se regarde !
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