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  • À la Une: la guerre des drones…
    C’est le grand titre du Parisien avec cette photo d’un de ces engins volants portant une bombe… « Moscou utilise intensément les drones pour pilonner Kiev mais dans la nuit de lundi à mardi, c’est Moscou qui a été ciblée par ces appareils. (…) Un événement rarissime, qui contraint le pouvoir russe à montrer les muscles… tout en se victimisant pour remobiliser la population derrière le président Poutine. »Commentaire du journal : « cette attaque est une nouvelle phase du conflit et les habitants de Moscou prennent conscience qu’ils peuvent être des cibles. C’est inédit et cela alimentera davantage encore une propagande déjà dévastatrice. » Et « il est illusoire, poursuit Le Parisien, de croire que la guerre pourrait s’arrêter demain. Elle s’installe chaque jour davantage en Europe et personne ne pense sérieusement que le conflit puisse trouver une issue diplomatique à court terme. »Les insultes de Prigojine…Pour Libération, « ces attaques de drones contre Moscou illustrent les fragilités russes. Et suscitent la colère des milieux nationalistes favorables à la guerre en Ukraine, dont le patron de Wagner. » Lequel n’a pas mâché ses mots hier : « qu’est-ce que vous foutez, bande de bêtes puantes ? Vous êtes du bétail ! Bougez-vous le cul des fauteuils dans lesquels on vous a mis pour défendre le pays. C’est vous, le ministère de la Défense ! »Et Libération d’analyser ces propos : « cette violente diatribe est une façon pour Prigojine de continuer d’exister médiatiquement alors que, depuis la prise de Bakhmout, Wagner n’occupe plus le devant de la scène. Mais aussi et surtout, une illustration de l’immense colère provoquée par cette attaque dans les milieux les plus va-t-en-guerre de la société russe. »« Evgueni Prigojine, dynamiteur de l’État russe », s’exclame Le Monde qui s’interroge : « que cherche Evgueni Prigojine avec cette surenchère permanente ? (…) Comment ne pas s’étonner du silence de Vladimir Poutine face aux insultes lancées contre son ministre et ami Sergueï Choïgou ? (…) En se faisant le porte-parole du camp ultra-patriotique et anti-système, Prigojine a trouvé une niche qu’il occupe de façon presque monopolistique, résume la politologue Tatiana Stanovaya, interrogée par Le Monde. Il cherche ainsi à se positionner dans la transition en cours au sommet de l’État. Pas forcément pour l’après-Poutine : le régime se transforme déjà très vite, avec un président en retrait, dont la place diminue. Cela ne veut pas dire qu’il vise un poste précis, il essaie de s’assurer un poids politique pour peser et sécuriser ses positions. »Macron-Borne : recadrage, divergences, divorce ?À la Une également, Emmanuel Macron qui recadre sa première ministre Élisabeth Borne après ses récents propos sur le Rassemblement national. Dimanche dernier, la Première ministre avait dénoncé « l’idéologie dangereuse » du Rassemblement national, « héritier de Pétain », avait-elle dit.Hier, lors du conseil des ministres, Emmanuel Macron aurait lâché la phrase suivante : « le combat contre l’extrême-droite ne passe plus par des arguments moraux. On n’arrivera pas à faire croire à des millions de Français qui ont voté pour elle que ce sont des fascistes. »Pour Libération, « ce recadrage en bonne et due forme est significatif du relativisme idéologique du président. Il y a deux possibilités : soit Emmanuel Macron estime que Marine Le Pen n’est pas l’héritière du pétainisme, soit il considère qu’elle l’est mais qu’il ne faut pas le dire. On ne sait pas trop ce qu’il faut préférer espérer. »Va-t-on vers un divorce au sommet de l’État ? C’est ce que pense La Charente Libre : « après avoir contredit Élisabeth Borne qui affirmait ne plus vouloir recourir au 49-3 après la réforme des retraites, puis sur le calendrier et le contenu même du projet de loi à venir sur l’immigration, Emmanuel Macron laisse clairement comprendre que son avenir à Matignon est bel et bien scellé. En attendant, conclut La Charente Libre, Marine Le Pen peut une fois de plus se féliciter de la séquence, toute heureuse de voir retirée de son parti la marque infamante du pétainisme, de la main même du chef de l’État. »
    31.5.2023
  • À la Une: Erdogan l’insubmersible
    C’est ce que constate Le Monde : « ni la crise monétaire ni les conséquences du tremblement de terre du 6 février n’ont eu raison, une nouvelle fois, de l’aptitude du président turc à se maintenir au pouvoir. Donné perdant par les sondages avant le premier tour de l’élection présidentielle, le chef de l’État l’a emporté dimanche avec 52% des suffrages. (…) À 69 ans, il reste l’homme politique le plus populaire depuis Mustafa Kemal Atatürk, le père de la Turquie moderne, qu’il a dépassé en termes de prérogatives et de longévité à la tête de l’État. Adulée par ses partisans, qui le voient comme un père, honni par ses détracteurs, qui s’insurgent de le voir cultiver une stature de sultan, la personnalité dominante de la scène politique turque ne laisse personne indifférent. »Un pays divisé…Reste que la Turquie sort profondément divisée de ce scrutin présidentiel… C’est ce que relève La Croix. « Au pouvoir depuis vingt ans, Erdogan a résisté au désir de changement d’une bonne partie de la population, notamment de la jeunesse. Bénéficiant du soutien de l’appareil d’État et d’un puissant appareil de propagande, il a conforté l’électorat islamo-conservateur dans ses croyances, encouragé les pulsions nationalistes de l’extrême droite et s’est posé en défenseur d’une nation prétendument assiégée. Il a aussi usé de procédés indignes d’une démocratie, estime encore La Croix : distribution d’argent liquide, annonce d’embauches massives dans la fonction publique… De grosses ficelles qui jettent le doute sur la réelle dynamique de son succès. » Et le quotidien catholique de s’interroger : « n’est-ce pas un président usé jusqu’à la corde qui vient d’être reconduit ? Paradoxalement, la Turquie entre dans une période d’incertitude, celle d’une fin de règne qui s’éternise. »… mais incontournable sur le plan internationalAutre analyse pour Les Dernières Nouvelles d’Alsace : « le président turc a désormais les mains encore plus libres pour parachever son grand dessein : faire de ce siècle celui de la Turquie. C’est déjà un petit peu le cas, note le quotidien strasbourgeois. En vingt années de pouvoir, Recep Tayyip Erdogan n’a pas seulement transformé son pays de l’intérieur, il a aussi radicalement changé sa place dans les affaires du monde. Sous son ère, le cœur de l’ex-Empire ottoman est devenu incontournable. Il est tour à tour partenaire et rival, allié et adversaire des uns et des autres. Membre de l’Otan, mais coalisé avec la Russie, condamnant l’agression de l’Ukraine, mais refusant les sanctions. Partie prenante en Syrie donc, mais aussi en Libye, dans le Caucase, en Afrique aussi où, sur les ailes de Turkish Airlines, se développe un soft power d’un nouveau genre redoutablement efficace. »Gabriel Attal en guerre contre les fraudes socialesÀ la Une également, en France, le plan de Gabriel Attal pour lutter contre les fraudes sociales. « En exclusivité pour Le Parisien, le ministre des Comptes publics dévoile son plan : fusion de la carte Vitale et de la carte d’identité, obligation de résider neuf mois par an en France pour toucher les prestations, contrôle des retraités de plus de 85 ans installés à l’étranger pour s’assurer qu’ils sont toujours vivants, mais aussi croisement automatique des fichiers des CAF et de l’Intérieur pour lutter contre les prestations sociales versées à des étrangers en situation irrégulière en France. »Gabriel Attal muscle son attirail. « La Cour des comptes a évalué, au global, entre 6 et 8 milliards d’euros par an l’ensemble des fraudes sociales. Il faut agir, affirme-t-il, car la fraude sociale, comme la fraude fiscale, est une forme d’impôt caché sur les Français qui travaillent. »Pap Ndiaye incapable d’imposer ses idées ?Et puis un autre ministre, celui de l’Éducation nationale, est à la Une de Libération. Libération qui fait le bilan de l’action de Pap Ndiaye, un an après son arrivée rue de Grenelle. « Pap Ndiaye, un ministre pris dans un nid de guêpes », titre le journal. « Issu de la société civile, l’intellectuel nommé à l’Éducation ne réussit pas à s’imposer face à l’entourage présidentiel, affirme Libé, et semble incapable d’imposer ses idées, notamment sur la mixité sociale à l’école. » En effet, pointe le journal, « les revalorisations salariales pour les professeurs en deçà des promesses, l’incompréhension autour de la réforme du lycée professionnel… Tout ça n’est rien en comparaison du camouflet autour de la mixité sociale à l’école. Pap Ndiaye comptait en faire un marqueur de sa politique, il a fini par devoir annoncer en catimini très peu de choses avec des mois de retard, en laissant totalement de côté le sujet des écoles privées. »
    30.5.2023
  • À la Une: Darmanin aux LR: «Asseyons-nous et discutons» d’immigration
    Mano a mano en perspective sur l’immigration entre la macronie et la droite, en France ? Le ministre de l’Intérieur tend la main au parti Les Républicains pour durcir les lois sur les flux migratoires. « Chiche, travaillons ensemble ! », dit Gérald Darmanin, à « la Une » du Parisien Dimanche, en réponse aux radicales propositions en matière d’immigration que ce parti de droite avait présenté dimanche dernier dans Le Journal du Dimanche. Entre autres, celle prévoyant d’inscrire dans la Constitution la possibilité de déroger, dans ce domaine, aux traités comme au droit européen. « Chacun doit faire un pas (…) Les LR voudraient absolument qu’on dépose ensemble un nouveau texte de loi ? Nous y sommes prêts s’il est discuté avec les centristes et les radicaux », dit ce matin le ministre de l’Intérieur dans Le Parisien Dimanche.Gérald Darmanin se dit ainsi ouvert au « conditionnement des visas », à la « modulation de l'aide au développement » des pays concernés à la mise en œuvre des laissez-passer consulaires ; sans omettre la question des mineurs non accompagnés ou encore celle des demandes de titres de séjours. Mais s'affranchir des traités européens constituerait « un Frexit migratoire », objecte le ministre, en rejetant également la proposition des LR pour que les demandes d'asile soient formulées hors du territoire, mesure « inapplicable », selon lui, « sauf à sortir de la Convention de Genève de 1951 ». Un « asseyons-nous et discutons » qui marquerait un tournant dans la macronie, privée de majorité absolue à l’Assemblée nationale.Hors l’alliance, point de salut à gaucheÀ gauche, on prépare fébrilement les prochaines élections européennes. En France, la Nupes, l’alliance de gauche, arithmétiquement, aurait une carte à jouer. Comme le souligne l’hebdomadaire Marianne, sur la foi de deux récents sondages Ifop, trois sympathisants de gauche sur quatre sont d’autant plus favorables à une liste unique de la gauche aux élections européennes qu’en cas de liste unique, la gauche parviendrait à se hisser au même étage que le Rassemblement national, avec 26% des intentions de vote. Toutefois, les quatre partis de gauche séparés obtiendraient 35% des voix au total.Mais ça, c’est sur le papier. Dans les faits, Marianne n’est pas dupe. « Et si la gauche se moquait de nous ? », feint de s’interroger ce magazine. « Derrière les raisonnements politiques, chaque parti défend avant tout ses propres intérêts et personne ne croit vraiment à la constitution d'une alliance d'ici un an », regrette Marianne.Comme le souligne ainsi cet hebdomadaire, les élections européennes sont généralement favorables aux écologistes, qui entendent donc bien y participer sans leurs alliés de la Nupes afin de pouvoir ensuite se retrouver en meilleure position « pour que la répartition des circonscriptions lors des prochaines législatives leur soit plus favorable ».Petits meurtres entre camaradesAu parti socialiste, la donne est différente.« Son aile droite, menée par Nicolas Mayer Rossignol, juge le premier secrétaire (Olivier Faure) trop inféodé aux Insoumis », remarque Marianne, tandis que La France insoumise, de Jean-Luc Mélenchon, prêche pour une liste unique Nupes, afin de « paver la voie pour une candidature insoumise représentant toute la gauche à l'élection présidentielle de 2027, seule échéance déterminante », explique encore Marianne. Le « Che » rend l’Europe responsable de la guerre en UkraineLa guerre en Ukraine, et une voix qui détonne, cette semaine, dans la presse ; celle de Jean-Pierre Chevènement. Ancien ministre de la Défense, cet intellectuel de gauche, dans un entretien à l’hebdomadaire Le Point, pointe justement la responsabilité de l’Europe dans la genèse de cette guerre. À l’occasion de la sortie d’un livre intitulé Refaire la France (Éditions Bouquins), Jean-Pierre Chevènement dit à ce journal que, passé l’effondrement de l’Union soviétique, les États-Unis, via la « révolution orange », ont voulu « se servir de l’Ukraine comme d’un bélier contre la Russie ». Certes, souligne celui que ses camarades du parti socialiste avaient coutume d’appeler « Le Che », les Européens ne nourrissaient pas alors ce dessein, mais l’Union européenne n’aurait, selon lui, pas « géré politiquement » le partenariat oriental de 2008, lequel visait à renforcer les liens de l'Europe avec l'Arménie, l'Azerbaïdjan, la Géorgie, la Moldavie, l'Ukraine et la Biélorussie. « Le président de la Commission européenne de l’époque, M. Barroso, porte une lourde responsabilité dans le dérapage qui s’est produit en 2013-2014, estime Jean-Pierre Chevènement dans Le Point. Celui-ci était parfaitement évitable si l’on avait pensé ensemble ces deux projets de libéralisation des échanges. Surtout, si on avait établi une neutralité pour l’Ukraine, entre l’Europe et la Russie ». Pour l’ancien ministre de la Défense, pas de doute, « cette agression a jeté l’Europe dans les bras des États-Unis, et la Russie se trouve désormais à la merci de la Chine. Beau résultat du point de vue de l’indépendance de l’Europe ! », dit-il au Point.
    28.5.2023
  • À la Une: Erdogan, chronique d’une victoire annoncée
    J – 1 pour le second tour de l’élection présidentielle en Turquie. Et la presse est unanime. C’est à se demander si celle-là-même qui remplissait les kiosques il y a pile deux semaines, à la veille du premier tour de l’élection présidentielle turque, n'a jamais existé.Écrite par les mêmes spécialistes de la spécialité, ne prédisait-elle pas, à l’inverse d’aujourd’hui, la défaite à venir d’Erdogan ? Patatras ! Quinze jours plus tard, à la lecture de la presse française ce 27 mai, l’élection en Turquie du dimanche 28 mai, c’est un peu « Circulez, il n’y a rien à voir ». « Erdogan, grand favori du second tour de la présidentielle », lance « en Une » Le Figaro. Selon ce quotidien, le président turc sortant sera le « gagnant quasi certain du second tour de ce dimanche ». Et, sans attendre, ce journal annonce la suite du programme. « Lundi 29 mai, alors que les résultats officiels défileront sur les bandeaux de toutes les télévisions, c’est à Sainte-Sophie, récemment reconvertie en mosquée, que l’homme fort du pays, au gouvernail depuis vingt ans, a déjà prévu d’aller prier. Double symbole dans son calendrier, la date coïncidant avec l’anniversaire de la conquête de Constantinople (un certain 29 mai 1453) par Mehmet II, suivie, à l’époque, par la transformation de la basilique byzantine en mosquée, avant qu’Atatürk n’en fasse un musée en 1934. Elle sera l’occasion de célébrer "sa" revanche et surtout celle des Turcs de son pedigree, nouveaux citadins issus de milieux ruraux modestes et traditionnels, auxquels il estime avoir redonné "fierté" et "visibilité", sur les élites urbaines héritières de la République laïque de 1923 ».Erdogan, tête de TurcEt même la presse proche de la gauche n’écrit guère autre chose. Témoin Libération. « Quasiment assuré d’être réélu ce dimanche (…) Erdogan sait pouvoir compter sur le lien profond qui l’unit à la plus grande moitié des électeurs turcs », confirme ce confrère. Lequel admet sur la foi de récents sondages que, malgré l’inflation, « une majorité de Turcs continue de faire davantage confiance à Erdogan qu’à son concurrent pour résoudre la crise économique (…) ses partisans n’ont pas été rebutés par son autoritarisme croissant, les mesures antidémocratiques qu’il multipliait, sa mainmise sur les médias, les purges qu’il a menées dans les administrations ou l’arrestation de dizaines de milliers de ses opposants dans tous les milieux », énonce donc Libération, en soulignant que ce vrai sultan de la Sublime Porte assume « le rejet réciproque des Occidentaux à son égard et, plus globalement, envers la Turquie ».« Qatargate », quand la justice se cramponnePremière mise en examen dans l’affaire de la Coupe du monde de l’an dernier, au Qatar, le fameux « Qatargate ». Selon le site du journal Le Monde, après sept ans de procédure, « l’ancien vice-président tahitien de la FIFA, et ancien patron de la Confédération océanienne de football, Reynald Temarii, a été mis en examen pour "corruption privée passive" dans le cadre de l’information judiciaire ouverte par le Parquet national financier sur l’attribution controversée du Mondial 2022 à l’émirat ». Reynald Temarii est soupçonné par les magistrats « d’avoir passé, fin 2010, un pacte avec le milliardaire qatari Mohamed Ben Hammam, dit "MBH", alors vice-président de la FIFA et patron de la Confédération asiatique de football, "en contrepartie d’un soutien à la candidature du Qatar à l’organisation de la Coupe du monde 2022 (…) Au total, 305 440 euros ont été versés de manière occulte" (à Reynald Temarii) par MBH par le biais de deux compagnies qatarie et libanaise », détaille Le Monde. Une première mise en examen « qui pourrait en entraîner d’autres », prévient le journal. Car, souligne-t-il, « sur le volet principal du "Qatargate" en lien avec la vente, en 2011, du Paris Saint-Germain au fonds Qatar Sports Investments et le rôle présumé de l’ancien chef de l’État Nicolas Sarkozy et de l’ancien président de l’Union des associations européennes de football, Michel Platini, aucune mise en examen n’a été prononcée à ce stade ». À ce stade ? C’est bien le mot.
    27.5.2023
  • À la Une: le Royaume-Uni face au défi de l’immigration
    Le graphique est impressionnant. Publiée par Les Echos, la courbe de « l’immigration nette au Royaume-Uni » grimpe brusquement en flèche en 2022. Le solde migratoire n’y a « jamais été aussi élevé », souligne le quotidien économique, la publication des chiffres « s’annonçait explosive et c’est effectivement l’effet qu’elle a eu ».  Avec 1,2 million d'arrivées et 557 000 départ, soit 606 000 personnes de plus dans le royaume, principalement issues de pays hors Union européenne, 2022 fut en effet une année d’immigration record Outre-Manche. « Quelque 925 000 arrivants venaient de pays hors UE, détaille Le Figaro, les ressortissants de l’Union n’arrivant qu’en deuxième - et lointaine - position avec 151 000 personnes », ce journal rappelant que le Royaume-Uni « avait déjà enregistré une immigration nette record de 504 000 personnes l’année précédente ».Comme le note encore Le Figaro, les résultats « ne sont pas meilleurs sur les traversées clandestines de la Manche, avec là encore des chiffres records. En 2022, plus de 45 000 migrants ont effectué la traversée illégalement ». Selon la presse britannique, « les conservateurs envisageraient un référendum sur la sortie du pays de la Cour européenne des droits de l’homme ».Attention, le sujet de l’immigration « promet d’être l’un des plus débattus, en amont des élections législatives de l’an prochain » au Royaume-Uni, prévient La Croix. Concernant l’immigration irrégulière, le Premier ministre britannique Rishi Sunak promet de « stopper les bateaux » et d’interdire aux migrants arrivés illégalement de « demander l’asile », pointe le quotidien catholique.La méthode Colonna L’immigration, c’est justement le sujet qui avait obscurci les relations entre la France et l’Italie après les propos du ministre français de l’Intérieur, Gérald Darmanin, critiquant la gestion non maîtrisée des flux migratoires par le gouvernement Méloni. Mais ça, c’était avant. L’horizon s’est à présent éclairci entre la France et l’Italie. La visite à Rome de la ministre française des Affaires étrangères et de l’Europe a permis de dissiper les malentendus. Comme l’explique Le Figaro, le sens de la visite de Catherine Colonna en Italie « visait à mettre sur la table les quelques thèmes qui peuvent rapprocher les deux pays : en particulier, la gestion coordonnée avec l’Union européenne de l’arrivée de migrants d’Afrique du Nord en demandant aux pays de départ de mieux contrôler les flux sortants. En particulier, à la Tunisie, d’où vient l’essentiel des arrivées. Et au-delà, faire avancer le pacte asile et migration à Bruxelles, en panne depuis des mois ».Ainsi, complète ce quotidien, si la ministre française et son homologue italien, Antonio Tajani, « ont aussi parlé de la revitalisation du tunnel du Mont-Blanc ainsi que d’une coordination de leur soutien à l’Ukraine, ils ont soigneusement évité les futurs sujets de fâcheries ».Alerte laïcité à l’écoleEn France, le ministre de l’Éducation nationale admet la hausse des atteintes à la laïcité à l’école et elles le préoccupent. Selon Le Parisien, devant un parterre d’une centaine de cadres de l’Éducation nationale le 25 mai à Paris, Pap Ndiaye a admis une « hausse préoccupante » des atteintes à la laïcité en milieu scolaire, car selon le ministre de l’Éducation nationale, elles reflètent une « tendance réelle », rapporte ce quotidien.Le lifting écolo de TotalEnergies en questionAmbiance électrique, enfin, autour de l’assemblée générale des actionnaires de TotalEnergies, ce 26 mai, à Paris. Des militants écologistes y sont présents, bien décidés à la perturber, afin de protester contre le plan climat du groupe français d’hydrocarbures. Pour « la Une » de Libération, pas de doute, ce plan climat de Total qui doit être en principe soumis au vote des actionnaires lors de cette assemblée générale parisienne, est un « écran de fumée ». Et comme les participants à cette réunion sous haute tension verront leurs téléphones portables placés sous scellés, Libé se demande si le PDG de TotalEnergies, Patrick Pouyanné a peur « lui aussi des casserolades », en référence aux membres de l’exécutif français confrontés à chaque sortie publique, aux manifestations sonores des opposants à la réforme des retraites, président de la République inclus.
    26.5.2023

Über Revue de presse française

Les opinions, les points de vue et les avis souvent divergents des éditorialistes et des commentateurs sur l'actualité française et internationale. Présentée par Frédéric Couteau du lundi au jeudi, par Norbert Navarro le vendredi et le samedi, ainsi que la revue de presse des hebdos le dimanche.

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