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  • Les acouphènes : deux adultes sur dix concernés en France
    Les acouphènes sont des bruits parasites qui ne proviennent pas du monde extérieur. Trouble fréquent, ce phénomène auditif concerne deux adultes sur dix en France, selon l’Inserm. Dans environ 80% des cas, les acouphènes sont associés à une perte de l’audition. Quand s’inquiéter et consulter ? Quelles prises en charge existent ?   Les acouphènes sont des sensations auditives qui peuvent prendre différentes formes : des sifflements, bourdonnements, grésillements qui ne proviennent pas du monde extérieur et peuvent provoquer une gêne intense…   Causes et mécanismes des acouphènes  Ces troubles, qui peuvent disparaître spontanément ou devenir chroniques, sont souvent associés à une perte de l’audition, parfois liée à un traumatisme acoustique (suite à un concert, une détonation...). L’âge constitue également un facteur favorisant des acouphènes, en lien avec la baisse normale de l’audition liée au vieillissement (presbyacousie).  Des acouphènes temporaires peuvent accompagner d’autres problèmes ou atteinte de l'oreille (otite, maladie de Ménière, effets secondaires de médicaments orotoxiques, bouchon de cérumen...). Troubles auditifs fréquents  Ce trouble, qui peut être perçu par une oreille ou les deux (et parfois ressenti au niveau crânien), concernerait près de deux personnes sur dix en France, selon l’Inserm. Les acouphènes présentent divers degrés d’intensité et provoquent des niveaux de gêne variable : chez certaines personnes, les acouphènes perturbent l’endormissement, compliquent la concentration et peuvent provoquer une réelle anxiété. Dans la mesure où une large proportion des acouphènes s’explique par la perte auditive, un amplificateur auditif peut apporter un soulagement. Dans certains cas, la psychothérapie est recommandée, là encore, pour diminuer le retentissement des acouphènes sur la qualité de vie.   Avec : Dr Gérald Fain, chirurgien oto-rhino-laryngologiste à Paris. Auteur de Comment entendons-nous ?, aux éditions Le Pommier   Dr Aboubakar Assidick Taoussi, ORL et chirurgien cervico-facial. chef d'Unité d'ORL et chef de service des consultations externes au CHU la Renaissance de N’Djamena. Maître assistant CAMES, enseignant chercheur à la Faculté des Sciences de la Santé Humaine à l'Université de N’Djamena, au Tchad.  Programmation musicale : ► Ciza, Omah Lay, Thukuthela, Jazzworx - Isaka II ► Cheikh Ibra Fam – Gnou mbollo 
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  • Gynécologie-obstétrique : deux spécialistes répondent aux questions des auditrices
    À l’occasion du congrès Pari(s) Santé Femmes qui se tient du 3 au 5 décembre à Paris, nous parlons de la santé des femmes. Contraception, infections, grossesse et accouchement, infertilité… Des médecins spécialisés en gynécologie-obstétrique répondent aux questions des auditrices.   Le gynécologue et la sage-femme sont les interlocuteurs des femmes, sur de multiples questions de santé, pour la prise en charge de nombreuses affections. Cette fonction d’écoute, de conseil et de soins est l’une des composantes indispensables de la santé féminine aux différents âges de leur vie, en particulier à partir de la puberté.  Des spécialistes à l’écoute des femmes  En consultation, les interrogations et les plaintes peuvent concerner aussi bien l’origine de douleurs et la quête d’un soulagement, que le suivi d’une grossesse, un projet d’enfant et, toujours dans le cadre de la santé reproductive, les questions portant sur la contraception ou la fertilité…   Ces professionnels de santé vont également prendre en charge des maladies et infections spécifiques, comme l’endométriose, des cancers féminins (comme celui du sein ou du col de l’utérus).  Écoute et compétence, sans tabou  De nombreuses femmes quittent la consultation de gynécologie sans avoir posé toutes les questions, faute de temps, parce que le doute arrive une fois franchie la porte du cabinet, parce que certains soignants ne donnent pas leur place à l’échange. Les freins peuvent aussi relever des craintes ou préjugés comme des tabous : quand il est question d’infections sexuellement transmissibles, de douleurs chroniques, de freins dans la vie sexuelle, de peurs alimentées par des fausses croyances qui circulent dans l'entourage… Prévention et dépistage  Cette prise en charge en santé sexuelle et reproductive implique un effort d’écoute et de compréhension, qui intègre également un temps de prévention et de dépistage des violences basées sur le genre, pour que puissent s'exprimer, à côté des ressentis et des symptômes des patientes, les émotions, la détresse et les joies, tout comme les appréhensions qui peuvent accompagner la patiente lors de sa consultation…   Avec : Pr Namory Keita, past Président immédiat de la SAGO (Société Africaine des Gynécologues-Obstétriciens). Consultant en matière de santé reproductive et mise en œuvre des programmes de lutte contre les cancers gynécologiques  Dr Sylvie Epelboin, gynécologue obstétricienne, médecin de la Reproduction et coordinatrice du Centre d'Assistance médicale à la Procréation au sein de l'Hôpital Bichat à Paris.  Programmation musicale : ► Singuila feat. Koffi Olomidé – La femme de quelqu’un ► Ao – Talvez.
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  • Sexualité et douleurs : quels conseils pour les dépasser ?
    Comme chaque premier jeudi du mois, nous consacrons notre émission à la sexualité. Ce mois-ci, la sexologue de l’émission, Noëlle Cayarcy, répond à toutes les questions que se posent les auditeurs sur les douleurs pendant les rapports sexuels. Objectif : identifier l’origine pour trouver le soulagement et retrouver confiance. Comment oser en parler à son partenaire, comme à un.e soignant.e ?   La douleur au cours des rapports sexuels peut être multifactorielle. Dyspareunie chez la femme, algie sexuelle chez l'homme, cette douleur peut être physique, psychologique ou mixte… Dans tous les cas, elle n'est jamais normale, ni imaginaire et ne doit pas être banalisée. Il faut la considérer comme un signal à écouter, interpréter et prendre en compte.  Ne pas taire sa douleur sexuelle  La douleur, symptôme ou signal d'alerte, peut en effet freiner, gêner ou faire obstacle aux relations intimes. Il est essentiel d'en parler, que l'on soit en couple ou non : décrire la nature de la sensation et la localiser, identifier les conditions ou même les positions au cours desquelles les douleurs ou la gêne se font sentir.  De multiples causes physiques ou non  Les douleurs au cours de la sexualité sont multiples dans leurs manifestations comme dans leurs explications : douleurs d’origine physique, associées à une affection ou un trouble, des changements physiologiques et hormonaux, des actes médicaux, douleurs cicatricielles... Ces causes sont variées et appelleront des diagnostics et des réponses très différentes : endométriose, ménopause, sécheresse vaginale, suite de chirurgies, douleurs lors de l'érection, douleurs associées à l'utilisation d'accessoires inappropriés.  Soulagement et patience Certaines douleurs sexuelles vont être réactionnelles, après un événement pénible ou traumatique, sans d'ailleurs que la personne ne soit forcément consciente du lien entre l'épreuve et sa manifestation douloureuse. Le soulagement peut prendre du temps. Certaines situations peuvent donc nécessiter de la patience, et dans tous les cas, de la bienveillance de la part du professionnel de santé, comme du partenaire de confiance, à qui l'on confie cette plainte.  Avec : Noëlle Cayarcy, sage-femme, sexologue, oncosexologue, membre de l’Association inter-disciplinaire post-universitaire de sexologie, directeur de projets en prévention de santé, experte à la Haute Autorité de santé et présidente de la Communauté pluriprofessionnelle de santé de Paris XVIe.  Programmation musicale : ► Bruno Mars, Anderson Paak, Thundercat – After last night ► Mightyyout, Davido – I Know
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  • Santé mentale et handicap : pour une meilleure prise en charge
    À l’occasion de la journée internationale des personnes handicapées, nous parlons de leur santé mentale. Il s’agit non seulement de favoriser le bien-être des personnes en situation de handicap, mais également de mieux diagnostiquer et prendre en charge certaines comorbidités psychiques. Les affections mentales constituent en effet une comorbidité fréquente et parfois négligée, tant pour les personnes affectées dans leur mobilité par un handicap physique que pour les personnes concernées par un trouble moteur.  La santé mentale, grande cause nationale en France pour 2025, est reconduite pour l’année 2026. Les obstacles à la santé mentale sont multiples : qu’il s’agisse de l’accès aux soignants formés et spécialisés, les freins d’ordre financiers, géographiques, auxquels s’ajoutent les préjugés ou les fake-news, qui exposent les personnes à des retards de prise en charge ou à des traitements inappropriés. Les entraves et inégalités dans cet accès aux soins psychologiques et psychiatriques sont encore plus présentes pour certaines populations vulnérables. Aujourd’hui, à l’occasion de la journée internationale des personnes handicapées, Priorité Santé évoque les besoins et obstacles spécifiques qui concernent leur santé mentale, qu’ils ou elles soient porteur.es d’un handicap physique ou moteur.  Le double fardeau du handicap et de la santé mentale  Pour les personnes en situation de handicap, la détresse psychologique peut être générée par des émotions associées au handicap lui-même : angoisse d’être stigmatisé, isolé, exclu tout comme la difficulté de le dire. Des facteurs spécifiques peuvent également intervenir, comme la gestion de la douleur, la détresse affective et sexuelle, la frustration associée au manque d’autonomie.   À côté des problématiques liées directement ou handicap, peuvent se développer également des comorbidités d’ordre psychique et/ou psychiatrique ; avec un risque de sous-diagnostic, et donc d’absence de prise en charge, susceptible d’amplifier les symptômes et d’accroître le fardeau de la maladie et d’amplifier leur sévérité.  Valoriser la différence et les compétences   L'enjeu de la santé mentale dans le parcours de soins des personnes en situation de handicap doit donc être valorisé et considéré en fonction des spécificités des parcours de chacune et de chacun, des émotions individuelles, mais aussi des compétences propres aux personnes en situation de handicap. Mieux comprendre, mieux prendre en charge, lutter contre la stigmatisation, pour rendre le soin réellement accessible à tous les publics.  Avec : Matteo Bussoletti, psychologue, psychothérapeute, exerce au sein d'un IEM (Institut d'Éducation Motrice) dans la région du Havre, accueillant des enfants et des adolescents avec une déficience motrice et des troubles associés. Il est l'auteur de plusieurs articles sur des problématiques émotionnelles, scolaires et développementales de l'enfant et de l'adolescent. Ses travaux portent également sur les pratiques d'accompagnement psychologique, notamment l'hypnose, qu'il a intégrée à la prise en charge des jeunes en situation de handicap Hortense Aka Dago-Akribi, psychologue clinicienne et professeure titulaire à l’Université Félix Houphouët Boigny de Cocody à Abidjan en Côte d’Ivoire.   Un reportage de Charlie Dupiot. ► En fin d’émission, nous parlons du Téléthon qui se tient les 5 et 6 décembre 2025 en France. À quelques jours de ce rendez-vous dédié à la recherche contre les maladies génétiques, coup de projecteur sur le projet européen DREAMS, un projet pour améliorer la prise en charge de cinq maladies rares : la myopathie de Duchenne, une myopathie centronucléaire, la myopathie d’Emery-Dreifuss, la maladie de Pompe et la maladie de Danon. Interview de Xavier Nissan, directeur de recherche à I-Stem et coordonnateur du projet Dreams.   Programmation musicale : ► Nathi feat. Kayla Carrington – A vida é minha ► Natanjo – Kimia.
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  • Infox : quelles répercussions de la désinformation sur la santé des femmes ?
    La mésinformation en santé n’est pas un phénomène marginal : elle touche toutes et tous, et fragilise particulièrement la santé des femmes. Depuis plus d’un an, une vingtaine d’expertes bénévoles du collectif «Femmes de Santé» se mobilisent pour analyser ce phénomène afin de proposer des solutions concrètes pour agir. Pourquoi les femmes sont-elles particulièrement vulnérables face à ces infox ? Comment lutter contre ces fausses informations qui pullulent sur les réseaux sociaux ? Les fake-news concernent et menacent aujourd’hui chacun d'entre nous. Cette désinformation affecte l'ensemble de notre vie, de nos activités, de nos savoirs et un domaine est particulièrement sensible à ce risque : celui de la santé. Une enquête conduite par le Projet européen SIMODS (Indicateur structurel pour surveiller la désinformation en ligne/2025) montre ainsi que 43% des posts de mésinformation sur les réseaux sociaux concernent la santé !  Identifier les pratiques, les dérives et les dangers… La mésinformation, qu'est-ce que c'est ? Conseils douteux, peurs entretenues, manipulations, escroqueries, raisonnements biaisés et mensonges purs et simples, qui peuvent affecter directement notre intégrité physique et mentale. Cette désinformation a, ces dix dernières années, connu une croissance favorisée par trois facteurs : l'essor du numérique, l'appropriation de ces messages infondés par des personnalités publiques (porte-voix en vérité alternative) et, 3è facteur, la pandémie de Covid-19 et ses conséquences en termes de défiance. Cette crise sanitaire de portée planétaire a débouché sur une vague de remise en question des savoirs, de la science et force de la preuve, renforcée par confusion entre santé et bien-être, retour à la nature et charlatanisme. L’infodémie au féminin  Si cette désinformation nous concerne toutes et tous, un travail collectif (Livre blanc sur la mésinformation en santé, soutenu par le collectif Femmes de Santé), permet de comprendre comment ces infox impactent la santé des femmes : de quelle manière cette mésinformation cible-t-elle les femmes ? Comment identifier les risques engendrés et envisager des solutions ? Aujourd’hui, 51% des publications des réseaux sociaux concernant les vaccins contiennent de la désinformation. On atteint 72% d'affirmations non fondées quand on parle du vaccin HPV, celui qui prévient notamment le cancer du col de l'utérus. À lire aussiComment l’administration Trump alimente le complotisme sur les vaccins Organiser une riposte ambitieuse  Ce travail collectif de professionnelles de santé et de chercheuses imagine des stratégies pour lutter contre la mésinformation et sécuriser leur accès à l’information sur leur santé : un immense chantier qui implique un travail d’éducation pour reconnaître les pièges, identifier et croiser les sources, mieux réguler les pratiques commerciales, encadrer les plateformes numériques, protéger les personnes vulnérables, raconter autrement la santé en valorisant les acteurs communautaires.  Avec : Dr Catherine Bertrand-Ferrandis, coordinatrice de ce livre blanc et membre du Comité scientifique et éthique de Femmes de Santé Imène Kaci, sage-femme libérale, coordinatrice générale et cheffe de projets stratégiques chez Gynélia Santé Femmes, directrice opérationnelle de la société Homemed SAS et Membre active du collectif Femmes de Santé. Créatrice du compte instagram @iksagefemme  Dr Juliette Hazart, médecin addictologue, spécialiste en santé publique, conférencière, auteure de Mon ado est accro aux réseaux sociaux, aux éditions De Boeck supérieur, chargée d'enseignement à l'Université de Lorraine Jessica Leygues, directrice exécutive de l’Institut des cancers des Femmes, de l’Institut Curie.  ► En fin d’émission, nous parlons des premières journées ivoiriennes d’addictologie qui se tiennent du 3 au 5 décembre à l’Institut National de santé publique d’Abidjan, en Côte d’Ivoire. Interview du Pr Samuel Traore, addictologue. Maitre de conférences agrégé de Psychiatrie d’adultes. Chef du service d’Addictologie et d’Hygiène mentale de l’Institut National de Santé Publique à Abidjan, en Côte d’Ivoire. Président de la société de Psychiatrie de Côte d’Ivoire. Programmation musicale : ► Enchantée Julia - Save me ► Nubiyan Twist ft. Fatoumata Diawara - Chasing Shadows. 
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Über Priorité santé

Être en bonne santé est un besoin universel. Caroline Paré reçoit en direct des spécialistes pour faire le point sur l’actualité médicale dans le monde, faire de la prévention auprès du grand public, l’informer sur ses droits, sur les traitements et les moyens d’y accéder. *** Diffusions du lundi au vendredi vers toutes cibles à 09h10 TU (rediffusion à 01h10 TU). Tous les jours, posez vos questions par WhatsApp au + 33 7 61 18 46 41, par téléphone au + 33 1 84 22 75 75 ou par mail à [email protected]. Réalisation : Victor Uhl. Coordination : Ophélie Lahccen, Thalie Mpouho, Louise Caledec.
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