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  • À la Une: «Tshisekedi-Kagame, pas de médiation Sarkozy»
    Le quotidien Forum des As revient sur les relations entre la RDC et le Rwanda et, comme la majorité des journaux kinois, évoque la visite éclair de l’un des prédécesseurs d’Emmanuel Macron dans la capitale congolaise : « Tshisekedi-Kagame, pas de médiation Sarkozy ». Une précision de la présidence congolaise qui affirme « qu’il n’existe aucun projet de bons offices qui serait confié à l’ancien président français ». Tina Salama, la porte-parole du président Félix Tshisekedi citée par le journal Forum des As, a fait ce démenti. De son côté, le journal Ouragan écrit qu’il y a des raisons de se méfier de l'ex-président français (2007-2012). Surmené par les crises sociales en France, chaque jour débordantes, et ses marges de manœuvre peu crédibles, écrit Ouragan, Emmanuel Macron passe le relais à l’un de ses prédécesseurs à l’Élysée en la personne de Nicolas Sarkozy. Une personnalité à la réputation dangereuse qui n’a pas hésité, en 2019, à soulever l’idée diabolique du partage des richesses avec le Rwanda, affirme le tabloïde. Et le journal d’enfoncer ensuite : « Sarkozy et Macron sont les deux faces d’une même pièce, frères siamois où l’on a l’impression de déshabiller Saint-Paul pour habiller Saint-Pierre. » « Affaire Mwangachuchu : une grande conspiration pour biaiser le procès » C’est dans le quotidien Le Phare qui revient sur les démêlés du député national, élu de Masisi, avec la justice. L’homme est poursuivi devant la Haute cour militaire pour plusieurs accusations dont l’atteinte à la sûreté de l’État. « La défense du prévenu a séché l’audience du mardi 21 mars qui devait attaquer le fond de l’affaire, relève le quotidien qui suspecte une grande conspiration, à partir de certaines indiscrétions en provenance de Goma, où une mission a été dépêchée par la Haute cour militaire pour recueillir des renseignements sur le terrain ». « Il y a plus de probabilité, explique Le Phare, que les renseignements soient biaisés parce que certains de leurs auteurs seraient conditionnés, à cause de la subornation des témoins. Il faut donc ouvrir l’œil et le bon sens »selon le confrère. Inspection générale des finances (IGF) : « Tshisekedi autorise la ré-visitation des contrats chinois » Rapport de l’Inspection générale des finances (IGF) sur le bradage des minerais congolais, enfin… Le bihebdomadaire Le Maximum titre : « Tshisekedi autorise la ré-visitation des contrats chinois. Le rapport de l’IGF qui établit le déséquilibre constaté dans les accords miniers signés en 2007 entre le gouvernement congolais et le Groupe d’entreprises chinoises, a été approuvé par le président de la République, affirme le confrère qui annonce aussi la mise en place d’une commission chargée de revisiter cette convention ». Pour Le Maximum, les révélations de l’IGF démontrent clairement le caractère léonin du contrat chinois Sicomines SA.
    3/25/2023
    3:00
  • À la Une: Bemba-Kamerhe, le retour
    Remaniement ministériel en République démocratique du Congo marqué par deux retours des plus spectaculaires, celui de Jean-Pierre Bemba et celui de Vital Kamerhe. « Félix Tshisekedi réaménage le gouvernement, lance Radio Okapi : Bemba, Kamerhe […] intègrent l’exécutif national ». À l’instar de ses confrères, ce journal kinois se bornait ce matin à publier la liste du nouveau gouvernement congolais, annoncé dans la nuit. C’était aussi le cas du site Media Congo, qui illustrait ladite liste d’une photo d’archives sur laquelle Jean-Pierre Bemba et Vital Kamerhe se serrent la main. « L'attente aura été très longue, énonce Media Congo […] Des leaders de l’union sacrée entrent en fonction à quelques mois des élections. » « Deux grosses surprises (que ces) entrées de Jean-Pierre Bemba et Vital Kamerhe », souligne le site congolais Politico CD, en précisant que ces deux leaders de la vie politique congolaises ont été respectivement nommés « vice-Premier ministre en charge de la Défense et vice-Premier ministre en charge de l’Économie ». De son côté, le site d’information Actualité CD, photo de l’intéressé à l’appui, souligne le « retour en grâce » du président du MLC Jean-Pierre Bemba, tout comme celui de Vital Kamerhe, ancien directeur de cabinet du président Félix Tshisekedi, condamné en 2020 à 20 ans de prison pour détournement de fonds avant d’être acquitté en appel l’an dernier étant également rappelé que Jean-Pierre Bemba a, lui, été acquitté il y a cinq ans par la Cour pénale internationale au terme d’une procédure qui lui a coûté dix ans sous les verrous. Actualité CD rappelle aussi que, depuis trois mois, ce remaniement était attendu « après la démission fin décembre de trois ministres membres du parti de l'homme d'affaires Moïse Katumbi, candidat à la prochaine présidentielle, qui avaient quitté le gouvernement en solidarité avec leur mouvement politique en rupture avec la coalition au pouvoir ». Les 26 pro-Gbagbo libres En Côte d’Ivoire, la libération des 26 militants pro-Gbagbo est à la Une des quotidiens Le temps, La Voie, Le Quotidien d’Abidjan, La Nouvelle Alliance, tous proches de l’ex-président Laurent Gbagbo. « Ce dossier avait commencé […] à alourdir et pourrir le climat politique », énonce Soir Info. Selon ce quotidien indépendant ivoirien, la levée de l’emprisonnement ferme au profit d’une condamnation avec sursis par les juges de la Cour d’appel au profit des 26 condamnés en première instance « pourrait, vraisemblablement, être la résultante des pressions conjuguées, tant en Côte d’Ivoire qu’au plan international […] Les partisans de Gbagbo ne retourneront plus en prison ».  En fait de « pression », Soir Info cite l’intervention du sénateur communiste français, Pierre Laurent, qui relevaient des « dérives » inquiétantes en Côte d’Ivoire, et qui « a dénoncé une violation de la liberté d’expression en Côte d’Ivoire », pointe Soir Info. L’Afrique pas gay En Ouganda, la loi, adoptée cette semaine par le Parlement, aggravant la répression de l’homosexualité, est à présent entre les mains du président Museveni. Va-t-il ou non la rejeter ? En Afrique, en tout cas, la répression de l’homosexualité est répandue. C’est ce que souligne, en France, le quotidien Le Figaro. « En Afrique, l’homosexualité est volontiers perçue comme une "tare importée"» aux antipodes des valeurs africaines, un acte "non africain" », énonce ce journal. Et donc la question de l’interdiction de l’homosexualité « n’est pas une spécificité ougandaise. Elle est commune en Afrique. Sur les 69 pays qui, en 2021, criminalisaient les relations gays, près d’un tiers étaient situés sur le continent ». Ce quotidien note qu’en Tanzanie, l’homosexualité est traitée « comme un crime puni d’une peine minimale de 30 ans », rappelle ce quotidien. Le Nigeria « dispose, lui aussi, d’une législation extrêmement sévère qui est rarement contestée ». Le Figaro remarque enfin que la Russie « l’a bien compris. Vladimir Poutine, ne manque jamais de se poser en protecteur des valeurs familiales traditionnelles. Sur les réseaux sociaux, les messages prorusses soulignent le soutien de Moscou dans la lutte contre "les dérives gay" ».
    3/24/2023
    4:07
  • À la Une: la stratégie de la tension au Sénégal…
    Le bras de fer se poursuit au pays de la Téranga entre le pouvoir et l’opposition, à moins d’un an maintenant de l’élection présidentielle. D’un côté, un président qui continue d’entretenir le flou sur sa candidature à un 3e mandat, alors que la constitution ne le permet pas… De l’autre, un opposant qui se dit persécuté par le régime, qui affirme que sa vie est menacée… Hier, Ousmane Sonko est apparu devant les caméras sur son lit d’hôpital. « Quatre jours après sa comparution houleuse devant la justice et son face-à-face avec les forces de l’ordre, jeudi dernier, l’accusé accuse, relateLe Monde Afrique. "Il ne s’agit ni plus ni moins que d’une énième tentative d’assassinat… d’assassinat sinon d’attentat contre mon intégrité physique", dénonce-t-il. » Ousmane Sonko accuse donc le pouvoir de l’avoir empoisonné. Toutefois, relève Jeune Afrique , « aucun élément médical tangible ne corrobore, jusqu’ici, cette thèse. Des prélèvements ont d’ores et déjà été effectués et d’autres doivent encore l’être, affirme l’un des proches de l’opposant, tout en précisant que lorsqu’il a pu rendre visite au président de Pastef, à la clinique, celui-ci semblait tenir des propos parfois "incohérents". Pour l’heure, précise encore Jeune Afrique, ni sa famille ni le médecin traitant d’Ousmane Sonko n’ont fait la moindre déclaration de nature à valider la thèse d’un gaz létal, et aucun résultat d’analyse n’a été divulgué. » Ambiance délétère… Il n’empêche, « pouvoir et opposition sont sur la défensive », pointe le site d’information Seneweb : Seneweb qui rapporte les propos de Serigne Mbacké Faye, responsable politique APR et membre de la coalition présidentielle Benno Bokk Yaakaar. « Cette déclaration n'est rien d’autre qu’une diversion pour échapper à la justice. Qu'il ait le courage de sortir et d'apporter ses preuves au lieu de manipuler les Sénégalais de cette manière. (…) Dans le camp d'en face, poursuit Seneweb, le député Serigne Cheikh Thioro Mbacké estime que "la résistance reste le seul moyen pour libérer le peuple de la dictature de Macky Sall". » Une ambiance délétère donc, relève le quotidien Aujourd’hui au Burkina Faso : « on est à moins d’une année de cette échéance cruciale de la présidentielle et le pays de la Téranga vit déjà des moments difficiles liés à cette élection, tout est encore possible, y compris un "Sénégalais je vous ai compris !" que pourrait dire Macky Sall. Ce qui ferait retomber cette atmosphère à couper au couteau. L’opposition aussi gagnerait à ne pas trop tirer sur la surenchère, pointe encore Aujourd’hui, surtout un Ousmane Sonko, revêtu du boubou de la victime idéale qui souffle souvent sur les braises, il faudrait aussi qu’il sache raison garder et calmer ses partisans. À tirer à hue et à dia, on récolte des morceaux. » Libération d’Oliver Dubois : le Niger en pointe À la Une également les suites de la libération d’Olivier Dubois… L’ex-otage français est arrivé hier à Paris. Il est notre invité ce matin sur RFI. À Niamey, le quotidien Mourya La Voix du Niger se félicite de cette libération et du rôle décisif joué par les autorités du pays : « le Niger, écrit-il, émerge du Sahel trouble et convulsif pour exprimer une image de marque et donc de prestige international. » En effet, souligne WakatSéra à Ouagadougou, « les autorités nigériennes, notamment le président Mohamed Bazoum, ont bien tiré leur épingle du jeu. (…) Le récent séjour du secrétaire d’État américain Anthony Blinken, qui était l’hôte des Nigériens quatre jours avant la libération de son compatriote Jeffery Woodke, ce récent séjour n’a probablement pas été un fait du hasard ! Visiblement la machine de libération des deux otages était déjà en marche et l’issue proche. En tout cas, conclut WakatSéra, le Niger, la France et les États-Unis ont été des partenaires solides dans cette double libération dans laquelle le président Mohamed Bazoum confirme l’étoffe prépondérante qu’il prend dans la résolution des conflits, la lutte contre le terrorisme et la paix en Afrique. »
    3/22/2023
    3:47
  • À la Une: Olivier Dubois, les dessous d’une libération…
    Au-delà de la joie, au-delà du soulagement immense pour le journaliste français, sa famille et son entourage, la presse se penche ce matin sur les conditions de cette libération qui a finalement surpris tout le monde hier. « Pour l’heure, relève Le Monde Afrique, cela reste flou. Mais selon plusieurs sources sécuritaires et diplomatiques, le président nigérien Mohamed Bazoum – qui est en ce moment en visite au Togo – s’est "personnellement impliqué dans sa libération". D’autres canaux de négociation avaient aussi été ouverts, notamment à travers le Haut Conseil islamique malien, une association regroupant des associations et des leaders musulmans. » Le Niger à la manœuvre Olivier Dubois avait été enlevé le 8 avril 2021 à Gao, dans le nord du Mali. Jeune Afrique raconte : les services maliens, « après avoir un temps collaboré avec leurs homologues français, se montrent de moins en moins impliqués sur le dossier ». La rupture totale des relations entre Paris et Bamako début 2022 expliquant cela. Et c’est donc en effet le Niger qui part à la manœuvre : « "les Nigériens ont prouvé leur efficacité dans ces affaires d’otages par le passé. Nous avons donc demandé leur appui", indique une source élyséenne, citée par Jeune Afrique. Lors de leur différents entretiens, Emmanuel Macron et Mohamed Bazoum évoquent régulièrement le sujet. À Niamey, le président nigérien confie le cas du journaliste français à ses services de renseignement dirigés par l’un de ses proches, Rabiou Daddy Gaoh, alias "Jet Lee".» Accélération ces derniers mois… Durant les premiers mois, aucune avancée concrète n’est enregistrée, relève Jeune Afrique. Il faut attendre la mi-2022 pour voir la filière nigérienne obtenir des résultats encourageants. Le 29 août, les services de renseignement nigériens obtiennent du GSIM la libération d’une autre otage, la religieuse américaine Suellen Tennyson, enlevée dans le nord du Burkina Faso début avril. Certains y voient alors un signe prometteur pour Dubois, qui montre que les services nigériens ont bien des canaux de discussions fructueux avec le groupe qui le détient. Dans les mois qui suivent, les discussions s’accélèrent. (…) Selon une source bien introduite à Niamey, un officier nigérien aurait notamment joué les intermédiaires dans le dossier Dubois, précise encore Jeune Afrique : le général touareg Mahamadou Abou Tarka, qui dirige la Haute autorité à la consolidation de la paix. Au cœur du dispositif sécuritaire mis en place par Bazoum, l’homme a des contacts réguliers avec plusieurs groupes armés du nord du Mali. Début mars, les services de renseignement français, en contact permanent avec leurs homologues nigériens, expliquent à la famille d’Olivier Dubois que les discussions évoluent positivement. Une rançon ? Ce 20 mars, elles ont finalement abouti. Après 711 jours de détention dans le désert malien, soupire Jeune Afrique, notre confrère est récupéré dans la matinée à la frontière entre le Mali et le Niger par une équipe des services nigériens, avec l’appui logistique de militaires français. Reste un mystère, comme toujours dans la prise d’otages : la nature des contreparties obtenues par ses ravisseurs en échange de sa libération.  En effet, pointe L’Observateur Paalga au Burkina Faso, « ce n’est certainement pas pour les beaux yeux bleus d’Emmanuel Macron ou la belle chevelure lisse de Mohamed Bazoum ou encore moins en raison de l’approche du jeûne musulman que les ravisseurs ont libéré Olivier Dubois. Quand bien même, selon le discours officiel, la France ne paie pas de rançon contre une quelconque libération, on ne peut s’empêcher de penser à un versement d’argent, tant la prise d’otages a toujours été l’une des principales sources de financement des groupes terroristes. » « Vers un armistice des braves ? » Au-delà de la question d’une éventuelle rançon, le quotidien Aujourd’hui, toujours à Ouagadougou s’interroge : « quand des terroristes libèrent un prisonnier français, de surcroit un homme de médias, surtout si ce groupe est le GSIM, il y a bien des raisons à cette mansuétude. Le GSIM est-il en posture d’une main tendue au Sahel ? On a vu un Iyad Ag Ghali, son patron, recevoir l’allégeance de groupes terroristes, discuter avec des envoyés de la CMA et du GATIA… ». Alors « va-t-on vers un armistice des braves ? », s’interroge encore Aujourd’hui. « Pourquoi les hommes de Iyad Ag Ghali ont-ils finalement libéré Olivier Dubois ? Le GSIM est-il disposé à dialoguer avec le Mali, le Niger et le Burkina, lui qui sévit dans ces 3 pays et qui est en butte avec les hommes de l’EIGS d’Al-Sahraoui ? »
    3/21/2023
    4:21
  • À la Une: crispation au Sénégal…
    « Décidément les dieux ne sont pas avec le président de la République, s’exclame WalfQuotidien. À moins d’une année de la fin de son deuxième et dernier mandat ou de son premier quinquennat, c’est selon, Macky Sall fait face à la multiplication des fronts. Confronté à une forte contestation sur sa 3e candidature, aux manifestations violentes liées à l’affaire de l’opposant Ousmane Sonko qui ont fait deux morts jeudi dernier, voilà qu’il doit faire face à un nouveau front ouvert par les enseignants », en grève partir de ce lundi, ainsi que par les fonctionnaires des impôts. « À cela, poursuit WalfQuotidien, il faut ajouter la cherté du coût de la vie malgré la baisse décrétée par le gouvernement sur le loyer et les denrées alimentaires. L’inflation moyenne a atteint 9,7 %, son plus haut niveau depuis plusieurs décennies. La jonction des fronts et des mécontentements risque d’être un cocktail explosif, estime le quotidien sénégalais, une véritable bombe à retardement difficile à désamorcer. Car la marge de manœuvre du chef de l’État est limitée. La manne pétrolière et gazière qui est supposée faire du Sénégal un Qatar bis n’est prévue qu’en fin d’année. L’incertitude sur sa 3e candidature le fragilise. Même dans son propre camp, ceux qui n’espèrent plus ni poste ni argent vont bientôt commencer à donner de la voix. » Renouer les fils du dialogue ! Conséquence, les appels à la raison se multiplient dans la presse sénégalaise : ainsi, note Le Soleil, « le militant des droits de l’homme et expert indépendant des Nations unies, Alioune Tine, appelle Macky Sall, à entretenir le dialogue "avec tout le monde", pour mettre fin aux tensions politiques. "Notre président a un grand leadership en Afrique. Il faut le reconnaître. Il a aussi un leadership mondial. Il a un bilan élogieux. Il n’a qu’à appeler tout le monde et à discuter avec tout le monde", affirme Alioune Tine. "Le Sénégal est […] un miroir dans lequel se regarde toute l’Afrique. Il me semble que les aînés nous ont légué ce miroir. Il ne faut pas qu’il se brise entre nos mains. Il faut que les politiciens, toutes tendances confondues, se réunissent", insiste Alioune Tine. » Même appel au dialogue dans cette tribune publiée par le quotidien 24 Heures : « aujourd’hui, tout vacille et l’inquiétude nous gagne. Nous sommes tétanisés à l’idée des mois qui nous séparent de la Présidentielle, mois au cours desquels le "Mortel Kombat" que se livrent deux hommes pourrait connaître son apogée. Nous sommes agacés par les concerts de casseroles, les manifestations à tout bout de champ et pour tout prétexte, la vue de tous ces hommes en tenue à chaque coin de rue, les nombreuses arrestations… Que l’opposition s’oppose, que l’État de Droit s’affirme, qu’il veille à rester debout, sans excès de part et d’autre. Et nous dans tout cela ? Nous sommes en train de perdre cette paix à laquelle nous sommes tant attachés. Nous sommes spectateurs-otages d’un combat que se livrent deux hommes qui semblent mettre en avant leurs ambitions personnelles au détriment de l’intérêt national. (…) Alors, lance 24 Heures, pourquoi pas des retrouvailles autour d’une table entre Macky Sall et Ousmane Sonko pour s’entendre sur ce qui est possible ou non, sur ce qui est faisable ou non ? Marchons tranquillement vers des élections apaisées, redevenons la démocratie sereine et tant enviée que nous avons toujours été. Redevenons le pays du bon vivre. » Assumer ! Enfin, le quotidien Le Pays au Burkina Faso renvoie Macky Sall et Ousmane Sonko dos à dos… « Au vu des cas de l’ex-maire de Dakar, Khalifa Sall, et de Karim Wade, qui sont autant de poids lourds de l’opposition écartés de la course au fauteuil présidentiel dans les conditions que l’on sait, il est difficile de donner le bon Dieu sans confession au régime de Macky Sall. Surtout que le chef de l’État sénégalais continue de garder le mystère sur ses intentions de troisième mandat qu’on lui prête. Mais Ousmane Sonko doit aussi s’assumer, s’exclame Le Pays. Car, il est un peu trop facile de se mettre en délicatesse avec la loi, et de crier chaque fois à la cabale politique parce qu’on est un opposant ambitieux. Autrement dit, la casquette d’opposant ne doit pas être un parapluie pour se prémunir contre des poursuites judiciaires. (…) Qu’il assume donc ses actes en laissant la Justice faire son travail. D’autant que s’il n’a rien à se reprocher, en plus d’être blanchi, il en sortira plutôt grandi. Par contre, cette propension frénétique à ameuter la rue à la moindre convocation pourrait le desservir en laissant croire à une volonté déguisée de se soustraire à la Justice. »
    3/20/2023
    3:57

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