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  • Allemagne: à Berlin, le référendum sur le climat se heurte à la real politik
    Comme toutes les grandes capitales européennes, les Berlinois voient se confronter avenir climatique et real politik. Dimanche 26 mars, la capitale allemande organisait un référendum pour accélérer son objectif de neutralité carbone à 2030. Mais le référendum a échoué... et il faudra désormais attendre 2045.Par Salomé Hénon-Cohin Un reportage à écouter en intégralité dans Accents d'Europe.
    3/29/2023
    2:34
  • Italie: le blanchiment de l'argent de la drogue au cœur d'un réseau tentaculaire
    En Italie, le trafic de drogues est aux mains des différentes mafias du pays. Une source de revenus précieuse qui sera ensuite réinvestie en grande partie dans l’économie légale. Le procédé est déjà connu depuis des décennies, mais l’arrestation récente à Palerme du dernier grand parrain de Cosa Nostra, Matteo Messina Denaro, a montré à quel point la machine à blanchir l’argent de la mafia est efficace et à quel point leurs réseaux économiques sont tentaculaires. Reportage à écouter en intégralité dans Accents d'Europe.
    3/26/2023
    2:34
  • À Bangalore, le boom des espaces de création alternatifs
    En Inde, les espaces de création alternatifs se multiplient. Des lieux où l’on vient peindre, danser, fabriquer ou tout simplement s’exprimer… Souvent ouverts par d’anciens cadres a la recherche d’un mode de vie plus personnel et artistique. Exemple à Bangalore où une vaste usine a été transformée en navire amiral de la créativité.  De notre correspondant à Bangalore, Dans la salle, une musicienne invite le public à reprendre des chants traditionnels du Karnataka. Parmi la foule, Harsha, 28 ans, un des artistes invités par le Bangalore Creative Circus. « Je réalise un projet artistique et éducatif autour de l’eau, une question cruciale pour Bangalore qui connaît des inondations et une forte pollution », explique Harsha. « Ici, on m’a généreusement fourni un grand espace pour rassembler les artistes et les œuvres ! Beaucoup travaillent comme moi au croisement entre l’art et la régénération des écosystèmes. » Cette ancienne usine transformée en espace alternatif a des airs de Berlin ou Brooklyn. Une petite révolution pour Bangalore, explique Manisha Vinod, cofondatrice. « J’ai toujours travaillé dans le marketing avec ce sentiment usant que je servais seulement à enrichir encore plus de grandes entreprises, c’est pourquoi qu’on a lancé le Bangalore Creative Circus », dit Manisha Vinod. « L’idée ici, c’est de rassembler tous ceux qui veulent participer et apprendre autour de l’écologie, des arts et du spectacle. On veut donner de l’espoir à Bangalore ! » Un lieu qui s'ouvre à la population locale La salle dispose d’un restaurant qui sert une cuisine locale et biologique. On trouve aussi une pépinière et un « maker space », espace de réparation et de fabrication. « Vous voyez l’immense hippocampe en métal suspendu ? Il a été forgé par un artiste à partir de déchets, comme des vieilles motos », indique Manisha Vinod. « On organise des ateliers pour travailler le bois ou le métal. Les gens peuvent donc expérimenter avec leurs mains et de nombreux outils auxquels ils n’ont pas accès normalement. » Le Bangalore Creative Circus s’est installé il y a un an dans une zone pauvre et industrielle, en lisière de la ville. Fréquenté par la classe moyenne, il tente de s’ouvrir à la population locale comme Chithra, 20 ans, qui travaille comme serveuse. « Quand cet endroit a ouvert, avec son décor en matériaux recyclés, les gens du quartier étaient curieux et un peu interloqués », se souvient-elle. « Pour moi, c’est un premier travail et cela m’a permis de découvrir un lieu différent, des pratiques différentes, des idées nouvelles. Alors moi aussi, je suis devenue une créatrice ! » Soif d'expression personnelle Derrière ce lieu phare, les espaces de création alternatifs se sont multipliés ces dernières années à Bangalore, juge Nikhil Thard, fondateur de l’espace Lahe Lahe. « Depuis une dizaine d'années, on voit des gens quitter leur emploi de bureaux pour un mode de vie beaucoup plus artistique. Des jeunes sortent des meilleurs lycées, mais veulent d’abord exprimer leur créativité », explique-t-il. « Auparavant, la seule option était d’aller dans des espaces très institutionnels ou gouvernementaux. Mais à Bangalore, ce sont désormais des lieux plus indépendants, plus jeunes, plus expérimentaux, qui donnent l’impulsion de la créativité. » Preuve que les habitants de la Silicon Valley indienne, connue pour ses entreprises informatiques, ont désormais soif d’expression personnelle.
    3/25/2023
    2:39
  • Cisjordanie: l’armée israélienne teste une arme qui utilise l’intelligence artificielle
    À Hébron, ville occupée en Cisjordanie, l’armée israélienne vient d’installer à un checkpoint une arme anti-émeute télécommandée ce qui suscite Inquiétude et amertume chez les Palestiniens. Tourniquet, puis détecteur de métaux : comme tous les matins, pour passer d’un quartier à l’autre, Mohamed traverse le checkpoint de l’armée israélienne à Hébron. C’est ici, dans l’un des nombreux points de contrôle de la ville, que les forces d’occupation ont mis en place le Smart Shooter : « On ignore comment fonctionne exactement cette nouvelle arme qu’ils ont installée. On sait seulement qu’elle peut tirer toute seule. Rien n’a vraiment changé, depuis son installation. Mais Dieu sait ce qu’ils testeront encore sur nous, à l’avenir. » Selon l’armée israélienne, le Smart Shooter tire uniquement des balles en caoutchouc, et des grenades de gaz lacrymogène. Monzer 41 ans, passe également tous les jours, avec sa famille, par ce checkpoint : « Les Israéliens n’ont pas besoin d’une arme intelligente, pour se débarrasser de nous. Ici c’est simple, les Palestiniens n’ont aucun droit. C’est votre pièce d’identité, qui dit si vous avez le droit de vivre, ou de mourir. Lorsqu’un Palestinien passe un checkpoint, il doit faire attention à ses gestes. S’il a les mains dans ses poches, il peut se faire tirer dessus. Le soldat pourra toujours justifier son acte. Il dira qu’il vous a soupçonné de vouloir mener une attaque au couteau. Et si finalement, il ne trouve aucun couteau, il en posera un à côté de vous, et ce sera une preuve suffisante. » À ses côtés, sa femme Latifa n’est pas rassurée : « Moi, j’ai vraiment peur quand je passe par ici. Je retiens mon souffle. Lorsque je m’éloigne du checkpoint, c’est un soulagement. Je sais bien qu’on mourra tous un jour, mais je préfère une mort naturelle. » La « déshumanisation des Palestiniens, par Israël » Dans le quartier, Romel, un commerçant, est indigné : « Tous les gouvernements israéliens qui se succèdent depuis 1948 sont des gouvernements extrémistes. Ils sont le visage de l’occupation. Qu’ils soient de gauche, du centre, de droite ou de l’extrême droite, ils sont tous pareils. Le Likoud, les Travaillistes, ce sont tous les mêmes. Même les partis de la gauche israélienne comme le Meretz ou le Parti communiste, ils appliquent tous la même politique. Ce sont des racistes, qui représentent une force d’occupation. » Selon lui, cette arme incarne la « déshumanisation des Palestiniens, par Israël ». L’armée israélienne, de son côté, indique que le Smart Shooter a fait l’objet d’un examen complet sur le plan technique et juridique. Mais à ce stade, il n’est pas utilisé de manière opérationnelle. ► À lire aussi : Cisjordanie: près d'Hébron, vivre dans une grotte pour échapper à l'expulsion
    3/24/2023
    2:30
  • Turquie: Istanbul teste les immeubles contre les séismes
    Après le double séisme du 6 février, qui a frappé la Syrie et la Turquie, faisant des dizaines de milliers de morts, les autorités turques font un état des lieux des infrastructures de la ville.  De notre correspondante à Istanbul, Le 6 février dernier, deux puissants séismes frappaient le sud-est de la Turquie et le nord de la Syrie. En Turquie, où l'effondrement des immeubles a tué plus de 48 000 personnes et forcé 3,3 millions de rescapés à quitter leur province, la catastrophe a aussi rappelé la menace majeure qui pèse sur Istanbul, capitale économique du pays. Dans cette mégapole de plus de 16 millions d’habitants, la majorité des habitations ne sont pas aux normes parasismiques et risquent d’être endommagées, voire détruites, par le grand séisme annoncé. Depuis quelques années, la mairie – dirigée par l’opposition – propose aux Stambouliotes de faire tester leurs immeubles. S’ils étaient peu nombreux à en faire la demande jusqu’ici, les séismes du 6 février ont changé la donne… Depuis, le nombre de demandes explose. Un reportage à retrouver en intégralité dans Accents d'Europe à 19H10 TU ou sur rfi.fr. Le podcast est aussi disponible sur les plateformes d'écoute. ► À lire aussi : Turquie: rescapés du séisme, les réfugiés d'Istanbul
    3/23/2023
    2:36

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