Pourquoi les mouches ne trouvent-elles jamais la sortie ?
L'été venu, les mouches se font plus nombreuses. Si leur bourdonnement vous agacent, vous n'avez qu'une envie, les faire sortir de la pièce. Et pour cela, vous ouvrez un des battants de la fenêtre.
Mais voilà qu'à votre grande surprise, les mouches se heurtent au carreau. Certaines vont parvenir à s'envoler à l'air libre, mais d'autres n'arrivent toujours pas à trouver le chemin de la sortie.
Si ces insectes se cognent à la vitre, c'est d'abord parce qu'elles la voient mal. Leurs yeux, composés de milliers de facettes indépendantes, leur offrent un large champ de vision et leur permettent de capter les mouvements beaucoup mieux que nous.
Autant de facultés qui leur permettent souvent d'échapper à leurs prédateurs. Mais cet organe visuel n'est pas conçu pour s'accommoder en fonction de la distance et pour se concentrer sur un seul objet.
Par ailleurs, la mouche se dirige essentiellement en fonction de la lumière. C'est donc la lumière du soleil qui la guide à l'extérieur de votre logement. Mais que la fenêtre soit ouverte ou fermée, cela ne fait aucune différence pour elle.
Attiré par la lumière, l'insecte fonce vers sa source, sans savoir qu'une vitre, invisible à ses yeux, l'empêche d'aller vers elle.
Quand elle s'élance vers les rayons lumineux, la mouche évolue dans leur direction, d'un vol uniforme. Mais quand elle pénètre dans un appartement, attirée par la lumière de l'ampoule, elle se met à voler en rond. Ce phénomène s'explique par le déploiement de l'émission lumineuse dans toutes les directions.
On peut se demander pourquoi les mouches ne ressortent pas tout simplement par où elles sont entrées. Si elles en sont incapables, c'est qu'elles sont dotées d'un minuscule cerveau et d'une mémoire imparfaite. En effet, elles ne se souviennent pas de la manière dont elles sont entrées chez vous.
Une astuce simple pour aider une mouche à trouver la sortie : fermez les rideaux sur toutes les vitres, sauf sur celle que vous laissez ouverte. La mouche y percevra une source lumineuse plus intense et se laissera guider par elle.
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3/22/2023
2:18
Les complotistes avaient-ils raison sur les origines du Covid ?
Alors que l'épidémie de Covid tend à s'atténuer dans de nombreuses régions du monde, l'origine de la maladie n'est toujours pas connue. De nombreux scientifiques considèrent que l'hypothèse la plus crédible est celle d'une origine animale.
Mais, pour l'instant, on ne parvient pas à découvrir l'animal qui serait vraiment impliqué dans la transmission du virus. C'est pourquoi l'hypothèse d'une fuite du virus d'un laboratoire de Wuhan, la ville chinoise d'où est partie l'épidémie, est remise à l'honneur par les rapports de deux organismes officiels américains.
L'un émane du ministère de l'Énergie, l'autre du FBI.
Il faut dire que de nouveaux éléments, repris par les médias, semblent appuyer cette thèse. On a en effet découvert qu'en 2012 un virus très semblable à celui du virus du Covid s'était manifesté dans une mine chinoise, entraînant le décès de trois personnes.
Des spécimens de ce virus avaient ensuite été collectés, puis transportés à l'institut de virologie de Wuhan, à des fins d'analyse. Infectés par le virus, des scientifiques seraient alors tombés malades, au point d'être hospitalisés à la fin de l'année 2019.
Le FBI se fonde notamment sur ces éléments pour indiquer que l'origine la plus probable de l'épidémie serait à rechercher dans la fuite accidentelle du virus depuis un laboratoire chinois.
Des allégations que continuent à nier des autorités chinoises qui, par ailleurs, se montrent peu coopératives et refusent toujours l'accès à certaines données.
Si cette thèse d'une fuite du virus d'un laboratoire chinois n'est exprimée qu'avec une certaine prudence, c'est qu'elle risque de relancer les idées complotistes en la matière.
En effet, pour le FBI, par exemple, il s'agirait bien d'une fuite accidentelle. Pour les complotistes, au contraire, un virus dangereux pour l'homme aurait été sciemment créé, puis répandu intentionnellement dans la population.
Cette hypothèse d'une fuite accidentelle du virus, d'ailleurs contestée par d'autres organismes officiels, et énoncée avec un "faible niveau de confiance", serait donc de nature à renforcer les soupçons des tenants d'un complot machiavélique.
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3/21/2023
2:25
Sommes-nous vraiment capables de dérouter un astéroide ?
De très nombreux astéroïdes voguent dans les parages de la Terre. De multiples fragments tombent au sol, mais ils sont de trop petite taille pour représenter un danger. Pour l'instant, aucun astéroïde plus volumineux ne paraît en mesure de menacer notre planète.
Les scientifiques, qui n'excluent pas pour autant une telle perspective, préfèrent prendre les devants. C'est ainsi que la NASA a mis au point la mission DART, élaborée dans le cadre des programmes de défense planétaire.
La mission consistait à dévier la trajectoire d'un astéroïde nommé Dimorphos, qui tournait autour d'un corps céleste plus gros, du nom de Didymos. L'astéroïde visé était à peu près de la taille d'un terrain de football.
L'astéroïde choisi avait été repéré et étudié de plus près grâce à des images prises par des télescopes installés au sol. Le but de la mission était plus précisément de modifier l'orbite de Dimorphos.
Pour y parvenir, une sonde de près de 600 kilos devait être envoyée vers l'astéroïde et s'écraser à sa surface. Avant l'impact, elle aurait le temps de recueillir des informations supplémentaires sur le corps céleste.
Cette mission "kamikaze" , lancée en septembre dernier, s'est soldée par un succès allant au-delà des espérances des scientifiques. Ils pensaient bien que l'impact provoqué par le crash de la sonde parviendrait à raccourcir l'orbite de l'astéroïde.
Mais ils comptaient sur une modification de l'ordre de 73 secondes, voire un peu plus. Or, c'est un changement d'orbite de 32 minutes qui s'est produit. La preuve expérimentale était donc faite qu'il était possible de modifier la trajectoire d'un objet céleste menaçant de s'écraser sur notre planète.
De quoi encourager les scientifiques, qui comptent élaborer d'autres projets similaires et organiser, d'ici 2029, une conférence mondiale consacrée à la défense planétaire.
En attendant, les informations apportées par la sonde ont permis d'en apprendre davantage sur la composition de Dimorphos. Par ailleurs, le lancement prochain d'un vaisseau de contrôle devrait permettre de mieux analyser les conséquences de l'impact provoqué par l'écrasement de la sonde à la surface de l'astéroïde.
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3/20/2023
2:34
A qui appartiennent les météorites ?
Chaque année, de nombreuses météorites, souvent de petite taille, s'écrasent sur Terre. La NASA en estime le nombre à plus de 80.000. Malgré tout, il est assez rare d'en trouver des fragments.
En principe, ils sont revêtus d'une couche noire, qui vient de la combustion partielle de la météorite pénétrant dans l'atmosphère terrestre.
Certains ont tout de même la chance de tomber sur un morceau de météorite. C'est ce qui est arrivé à un Indonésien, qui, en 2020, en a trouvé un dans son jardin. Cette trouvaille a d'ailleurs fait sa fortune, car un acheteur lui en a donné une forte somme. Plus récemment, une étudiante française a fait une découverte semblable.
Une question se pose cependant. À qui appartiennent ces morceaux de météorites tombés du ciel ? En France, la loi est très floue à ce sujet. L'usage le plus courant veut néanmoins que le fragment de météorite appartienne à celui qui le trouve.
C'est d'ailleurs ce qui se passe dans d'autres pays, comme le Royaume-Uni ou les États-Unis. Dans le premier de ces pays, le morceau de météorite étant considéré comme un fossile, celui qui le trouve peut l'emporter chez lui et en faire ce que bon lui semble.
Voilà quelques années cependant, un député avait proposé de confier ces objets tombés du ciel aux centres de recherche. Le but étant de faire progresser la connaissance des météorites et donc d'en apprendre davantage sur le cosmos.
Il était donc proposé de mettre en place une sorte de propriété partagée des fragments de météorites. Les scientifiques pourraient alors les étudier à loisir, sans pour autant léser les personnes qui les avaient découverts.
Pour l'instant, les pouvoirs publics se sont refusés à aller dans ce sens, en rappelant que de telles dispositions ne pouvaient être prises que dans le cadre européen.
Les choses en étant là pour l'instant, la personne découvrant un morceau de météorite est censée en avoir la propriété. Elle peut donc garder cet objet sans avoir à prévenir qui que ce soit de sa découverte.
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3/19/2023
2:17
Que vient-on de découvrir sur l'île de Pâques ?
Possession du Chili, l'île de Pâques, située dans le sud-est de l'océan Pacifique, est l'un des lieux les plus isolés du monde. Découverte au XVIIIe siècle, l'île est surtout connue pour les statues monumentales qui s'y dressent.
Elles ont été sculptées, sans doute entre le XIIIe et le XVIIIe siècles, par le peuple "Rapa Nui", l'ethnie polynésienne qui avait pris pied sur l'île. Ces immenses statues en tuf ou en basalte, qu'on appelle des "Moaïs", ont une apparence humaine et tournent le dos à la mer.
Certaines sont achevées, d'autres à peine ébauchées. Malgré toutes les recherches entreprises pour mieux les connaître, elles n'ont pas encore livré tous leurs secrets.
L'apparence de ces blocs de pierre sculptés, ainsi que la présence d'ossements et d'offrandes, à proximité des statues, laissent penser qu'elles étaient au centre d'un culte, rendu à des dieux locaux ou à des ancêtres déifiés.
Ces statues, qui atteignent quatre mètres de hauteur, en moyenne, et dépassent 10 mètres pour les plus grandes, sont déjà très nombreuses. On en a en effet trouvé plus de mille sur l'île.
Et pourtant, elles n'ont pas toutes été mises au jour. En effet, une équipe d'archéologues vient d'en découvrir une nouvelle. La trouvaille a été faite dans le cratère d'un volcan où s'était formé un lac.
Cet endroit était aussi l'un des principaux gisements de roches volcaniques de l'île, où les habitants venaient puiser de quoi sculpter leurs immenses statues.
Or, depuis quelques années, les activités humaines et le réchauffement climatique ont entraîné la baisse du niveau du lac, laissant une partie de son lit accessible. C'est là que les archéologues ont trouvé un nouveau "Moaï".
Il s'agit d'une statue un peu moins grande que les autres. Les scientifiques devront faire appel à la méthode de datation au carbone 14 pour connaître l'époque où cette nouvelle statue a été sculptée.
Les archéologues pensent que l'assèchement du lac devrait leur permettre de trouver d'autres "Moaïs". Ce qui permettrait de compenser la perte des 80 statues détruites par les incendies de 2022.
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